Ernest Maunoury 11 victoires sûres (dont 8 drachens) Ernest Jules Joseph Maunoury naît le 26 novembre 1894 dans le village normand de St Clair de Halouze (Orne), où ses parents possèdent une ferme. Le jeune garçon va grandir dans l’exploitation familiale en compagnie d’un frère cadet et se montrer plutôt doué à l’école, mais son adolescence est marquée par un drame, le décès de son père, qui l’oblige vite à seconder sa mère à la ferme. Quand la guerre éclate, il n’a pas encore effectué son service militaire et se retrouve mobilisé le 8 septembre 1914 au 24e régiment d’infanterie de Bernay où il est vite nommé caporal au terme de ses classes. Il va être envoyé au front dans la Marne, puis en Artois au début de l’année 1915 où, promu sergent, il va être sérieusement blessé le 17 mai 1915 dans le secteur de Notre Dame de Lorette.
Reconnu inapte à l’infanterie au début de l’année 1916. Il est affecté à l’arrière au service auxiliaire mais cette situation ne lui convient pas et il se porte volontaire pour l’aviation. Il y est affecté le 1er juin 1916 en tant que mitrailleur ; formé à l’école de tir de Cazaux il est affecté à l’escadrille C.64 le 11 septembre 1916 et lors de sa première mission de guerre le 26 du mois, il descend un chasseur ennemi. Recevant une citation à l’ordre de l’armée, cette victoire ne lui apporte pas que des satisfactions car il est renvoyé à l’école de Cazaux, puis Pau, puis après un bref passage à l’escadrille de chasse N 80 (toujours en tant que mitrailleur) il va rester près de deux mois dans la réserve générale de l’aéronautique sans recevoir d’affectation, avant de finalement être accepté en école de pilotage le 20 mars 1917.
Ernest Maunoury
RépondreSupprimer11 victoires sûres (dont 8 drachens)
Ernest Jules Joseph Maunoury naît le 26 novembre 1894 dans le village normand de St Clair de Halouze (Orne), où ses parents possèdent une ferme. Le jeune garçon va grandir dans l’exploitation familiale en compagnie d’un frère cadet et se montrer plutôt doué à l’école, mais son adolescence est marquée par un drame, le décès de son père, qui l’oblige vite à seconder sa mère à la ferme.
Quand la guerre éclate, il n’a pas encore effectué son service militaire et se retrouve mobilisé le 8 septembre 1914 au 24e régiment d’infanterie de Bernay où il est vite nommé caporal au terme de ses classes. Il va être envoyé au front dans la Marne, puis en Artois au début de l’année 1915 où, promu sergent, il va être sérieusement blessé le 17 mai 1915 dans le secteur de Notre Dame de Lorette.
Reconnu inapte à l’infanterie au début de l’année 1916. Il est affecté à l’arrière au service auxiliaire mais cette situation ne lui convient pas et il se porte volontaire pour l’aviation. Il y est affecté le 1er juin 1916 en tant que mitrailleur ; formé à l’école de tir de Cazaux il est affecté à l’escadrille C.64 le 11 septembre 1916 et lors de sa première mission de guerre le 26 du mois, il descend un chasseur ennemi. Recevant une citation à l’ordre de l’armée, cette victoire ne lui apporte pas que des satisfactions car il est renvoyé à l’école de Cazaux, puis Pau, puis après un bref passage à l’escadrille de chasse N 80 (toujours en tant que mitrailleur) il va rester près de deux mois dans la réserve générale de l’aéronautique sans recevoir d’affectation, avant de finalement être accepté en école de pilotage le 20 mars 1917.
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