Henri, Joseph, Marie, Hay de Slade nait le 29 mai 1893 à Brest dans une vieille famille de la noblesse bretonne. Son père, le comte Henri Marie Hay de Slade, est un lieutenant de vaisseau dont les périodes d’embarquement (il sert notamment au Tonkin) le font souvent s’absenter pour de très longues périodes du domicile familial, sans voir son fils et ses trois filles. La famille s’installe à Tours et le jeune Henri fréquente le lycée. Il se destine à suivre la voie de son père devenu capitaine de frégate et à faire une carrière de marin, mais ce dernier décède prématurément en 1908 à l’âge de 57 ans. Sa mère ne peut se résoudre à perdre son mari et son fils alors âgé de 15 ans et le dissuade de son idée… Souhaitant cependant mener une carrière militaire, il opte pour l’école de St Cyr à laquelle il est admis le 23 septembre 1913, après avoir obtenu un baccalauréat ès sciences. Pour la première fois dans l’histoire de l’institution, les élèves admis n’effectuent pas leur première année dans la troupe, mais dans l’école.
Cependant, neuf mois après son entrée, la guerre est déclarée : tous les élèves sont précipitamment nommés sous-lieutenants et répartis dans les régiments de l’armée française, devenant pour la postérité la promotion des gants blancs à la mémoire de l’une d’eux, un certain Alain de Fayolle qui lut le serment de la promotion avant de tomber au combat coiffé de son casoar de St-Cyrien et revêtu de ses gants blancs pour galvaniser ses hommes. 19 victoires sûres (dont 3 drachens), 3 victoires probables.
Henri, Joseph, Marie, Hay de Slade nait le 29 mai 1893 à Brest dans une vieille famille de la noblesse bretonne. Son père, le comte Henri Marie Hay de Slade, est un lieutenant de vaisseau dont les périodes d’embarquement (il sert notamment au Tonkin) le font souvent s’absenter pour de très longues périodes du domicile familial, sans voir son fils et ses trois filles. La famille s’installe à Tours et le jeune Henri fréquente le lycée. Il se destine à suivre la voie de son père devenu capitaine de frégate et à faire une carrière de marin, mais ce dernier décède prématurément en 1908 à l’âge de 57 ans. Sa mère ne peut se résoudre à perdre son mari et son fils alors âgé de 15 ans et le dissuade de son idée… Souhaitant cependant mener une carrière militaire, il opte pour l’école de St Cyr à laquelle il est admis le 23 septembre 1913, après avoir obtenu un baccalauréat ès sciences.
RépondreSupprimerPour la première fois dans l’histoire de l’institution, les élèves admis n’effectuent pas leur première année dans la troupe, mais dans l’école.
Cependant, neuf mois après son entrée, la guerre est déclarée : tous les élèves sont précipitamment nommés sous-lieutenants et répartis dans les régiments de l’armée française, devenant pour la postérité la promotion des gants blancs à la mémoire de l’une d’eux, un certain Alain de Fayolle qui lut le serment de la promotion avant de tomber au combat coiffé de son casoar de St-Cyrien et revêtu de ses gants blancs pour galvaniser ses hommes.
19 victoires sûres (dont 3 drachens), 3 victoires probables.