vendredi 4 juillet 2025

2025 - Aviateur - Marcel Haegelen*

Mine de plomb - Format 24 x 32 cm*
2021 - Aumôniers et Abbés militaires*

2 commentaires:

  1. Claude Marcel (prénom d’usage) Emile Haegelen naît le 13 septembre 1896 à Belfort où est cantonné son père, capitaine au 151e régiment d’infanterie stationnant dans cette ville. Il est le second enfant d’une famille de trois frères qui vont tous recevoir une éducation très stricte et revancharde de la part de leur père, appartenant à une famille d’Alsaciens déplacés par la guerre de 1870. La famille s’installe à Dijon quand Monsieur Haegelen père quitte l’armée et ouvre une concession automobile. A sa grande satisfaction, il va voir son ainé entrer à l’école polytechnique, tandis que Marcel va passer avec succès son baccalauréat à 17 ans au début de l’été 1914. Il va aider son père dans l’entreprise familiale, mais peu de temps : la première guerre mondiale éclate au mois d’août 1914 et le jeune homme, qui n’a pas effectué son service militaire, va s’engager volontairement dès l’âge de ses 18 ans au 27e régiment d’infanterie, le 15 septembre 1914, comme simple soldat de 2e classe. Restant pour un temps en soutien à l’arrière, il n’est envoyé au front que le 16 février 1915 et va connaître les tranchées que pour une courte période de moins de deux mois. Le 10 avril 1915, atteint de la fièvre typhoïde, il est évacué vers l’arrière où il va mettre plusieurs semaines à se remettre. Durant sa convalescence, avec le soutien de son père (qui décèdera en 1918), il va se porter volontaire pour le service aéronautique et sa demande se verra acceptée le 25 juillet 1915, date à laquelle il est affecté en écoles d’aviation.
    Six mois plus tard, en janvier 1916, il en ressort breveté avec le grade de caporal et va rester près de trois mois en réserve au Groupement des Divisions d’Entrainement avant d’être affecté à l’escadrille MF 8 à Verdun où il va pendant dix mois effectuer de nombreuses missions et plusieurs fois être touché voire descendu par des tirs au sol. Le 8 février 1917, alors promu sergent, il est muté dans la chasse et après un mois de formation gagne la SPA 103 où arrivera un mois après lui l’as des as René Fonck et qui remportera vite ses premiers succès. Marcel Haegelen fait de même en obtenant ses deux premières victoires homologuées les 28 et 28 mai 1917, mais ce même 28 mai il est sérieusement sonné quand son SPAD s’écrase sur son terrain au retour de mission. Il est quitte pour quatre mois de convalescence et revient au front en septembre quand la SPA 103 se bat dans les Flandres. Peut-être diminué par son accident, il ne remporte aucun succès durant l’automne et l’hiver où il est promu au grade de sous-lieutenant avant d’être muté à la SPA 100, une nouvelle unité de chasse intégrée dans le GC 17 composante de la division aérienne du général Duval, qui va être de tous les combats contre l’aviation ennemie lors des offensives allemandes du printemps 1918.

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  2. Le tableau de chasse du sous-lieutenant Marcel Haegelen va dès lors s’envoler : un chasseur le 23 mars, puis deux Drachen les 6 et 7 juin. Le 10 juillet 1918, il en est à sa 10e victoire homologuée, qui lui vaut l’honneur de passer au communiqué aux armées. Il termine la guerre avec 22 victoires homologuées dont 12 ballons, étant muté la SPA 89 à quelques jours de l’armistice pour tenter de la dynamiser.

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