Catastrophe du : Le Dixmude, ex Zeppelin Le nom Dixmude vient de la ville belge qui avait été héroïquement défendue par des fusiliers marins français en 1914, à l’époque il s’agit du plus grand dirigeable du monde. 21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes.
Biographie de Georges BAYOUX Médaille militaire à titre posthume - Matricule Marine 66327-1 - Citation à l'ordre de l'Armée de Mer "Matelot mécanicien, marin d'élite entré volontairement dans l'aéronautique et dont la valeur et l'intrépidité avaient permis au Dixmude, sous la conduite de son commandant, le lieutenant de vaisseau du Plessis de Grenedan, d'accomplir des raids remarquables par leur durée et les distances franchies. Mort glorieusement à bord du Dixmude dans l'accomplissement de son devoir. 1 an 1 mois de services, dont 1 an à la mer".
Catastrophe du : Le Dixmude, ex Zeppelin
RépondreSupprimerLe nom Dixmude vient de la ville belge qui avait été héroïquement défendue par des fusiliers marins français en 1914, à l’époque il s’agit du plus grand dirigeable du monde.
21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes.
Biographie de Georges BAYOUX
RépondreSupprimerMédaille militaire à titre posthume - Matricule Marine 66327-1
- Citation à l'ordre de l'Armée de Mer "Matelot mécanicien, marin d'élite entré volontairement dans l'aéronautique et dont la valeur et l'intrépidité avaient permis au Dixmude, sous la conduite de son commandant, le lieutenant de vaisseau du Plessis de Grenedan, d'accomplir des raids remarquables par leur durée et les distances franchies. Mort glorieusement à bord du Dixmude dans l'accomplissement de son devoir. 1 an 1 mois de services, dont 1 an à la mer".