mardi 12 novembre 2013

2013 - 1914-1918'S'Dans la tourmente

Gamme 1914-1918'S - Opus n°6 - Acrylique 60x50cm

6 commentaires:

  1. Année 1916 - Mort de mon deuxième arrière grand-père “François SEGUIN” du “4ème régiment de Zouaves” le 5 Août 1916 à Vaux Chapitre dans la Meuse.
    Le 21 février 1916 tout change : les Allemands attaquent.
    Pour éviter la perte du Fort de Vaux après celle du fort de Douaumont, l’état-major envoie une garnison de 279 hommes en renfort.
    Les Allemands veulent prendre le fort et les bombardements sont violents, des obus de 420 mm s’abattent sur les abris bétonnés endommageant gravement une tourelle de 75. Durant 4 mois, l'avance allemande se fera lentement, au prix de nombreuses vies humaines.
    Le 1er juin 1916, les Allemands lancent une attaque. Rapidement, les unités qui défendent l’extérieur du fort sont décimées et obligées de se replier. L'agonie du fort de Vaux commence.
    Sous la direction du Commandant Raynal, la garnison va opposer une farouche et héroïque résistance. Attaquée de toutes parts, elle combat pour chaque pouce de couloir, pour chaque mètre de gaine où s’infiltrent les troupes d’assauts allemandes. Celles-ci attaquent aux lance-flammes, à la grenade, aux gaz... Les combats au corps à corps à l’intérieur du fort sont d’une violence inouïe.
    Sans soutien extérieur, manquant de nourriture, d’eau et bientôt de munitions, le 7 juin 1916 au matin, le fort succombe. La soif aura eu raison de ces valeureux combattants qui se rendent sous les honneurs des soldats allemands.
    Le 2 novembre 1916, les troupes françaises reprennent le fort aux Allemands.

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  2. Le fort de Vaux, appelé brièvement fort Dillon, est situé à Vaux-devant-Damloup, près de Verdun, dans la Meuse (France). Il est construit de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré de Rivières et renforcé en 1888. Il est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916.

    Le fort est désarmé en 1915 par un décret qui dégarnit aussi le fort de Douaumont : c'est donc un ouvrage sans armement lourd dont la tourelle de 75 mm a explosé dès février 1916 à la suite du pilonnage des obusiers allemands. Le 6 mars 1916, les Allemands attaquent ; le village tombe le 2 avril mais le fort tient. Du 2 au 7 juin 1916, grâce à l'héroïsme du commandant Raynal et de sa garnison, le fort résiste à la 50e division allemande mais après de très durs combats les défenseurs doivent finalement se rendre. Les Allemands échouent cependant à prendre Verdun et à l'automne ils abandonnent le fort de Vaux qui est réoccupé sans combat par les troupes françaises dans la nuit du 2 au 3 novembre 1916.

    Le fort de Vaux devient alors l'un des symboles des combats des poilus de la Première Guerre mondiale animés par le sens du devoir jusqu'à l'ultime sacrifice.

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  3. Système Séré de Rivières, les forts…

    Fort de Cormeilles
    Batterie A du Moulin de Risquetout
    Batterie B de la Borne de Marbre
    Batterie C de l'Étang
    Batterie des Cotillons
    Batterie D du Rond-Point
    Batterie E du Château-Rouge
    Redoute de Franconville
    Fort de Montmorency
    Fort de Domont
    Batterie de Blémur
    Fort de Montlignon
    Fort d'Écouen
    Batterie des Sablons
    Batterie du Moulin
    Redoute de la Butte-Pinson
    Batterie A de Pierrefitte
    Batterie de Stains
    Fort de Stains (à Garges-lès-Gonesse)
    Fort de Vaujours
    Batterie annexe Nord
    Batterie annexe Sud
    Fort de Chelles
    Fort de Villiers (à Noisy-le-Grand)
    Fort de Sucy-en-Brie
    Batterie de Limeil
    Fort de Villeneuve-Saint-Georges
    Fort de Châtillon
    Coupure de Châtillon
    Réduit de Verrières
    Batterie de la Châtaigneraie
    Batterie du Terrier
    Batterie des Gâtines
    Batterie d'Igny
    Batterie de Bièvres
    Fort de Palaiseau
    Batterie de la Pointe
    Batterie de l'Yvette
    Fort de Villeras
    Fort du Haut-Buc
    Fort de Saint-Cyr

    L'entrée de la Batterie de Bouviers à Guyancourt dans les Yvelines
    Batterie de Bouviers à Guyancourt
    Batterie de Bois-d'Arcy
    Batterie de la Chapelle Saint-Jean
    Ouvrage des Docks du Génie
    Batterie de la porte du Désert
    Batterie du Ravin-de-Bouviers à Versailles
    Batterie de la Station de Saint-Cyr
    Fort du Trou d'Enfer
    Batterie de Noisy-le-Roi
    Batterie de l'Auberderie
    Batterie du Champ de Mars
    Batterie de Marly
    Batterie des Réservoirs
    Batterie des Arches
    Fort-Neuf de Vincennes

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  4. Fortifications de la Place de Paris
    Enceinte de Thiers : enceinte urbaine (94 bastions construits sur une périphérie de 33 kilomètres ouverte par 17 portes, 23 barrières, 8 passages de chemins de fer, 5 passages de rivières ou canaux et 8 poternes).

    À ces fortifications ceinturant Paris, s'ajoutent :
    Fort de Charenton
    Redoute de la Faisanderie
    Redoute de Gravelle
    Fort de Vincennes
    Fort de Nogent, sur le territoire de Fontenay-sous-Bois
    Lunette de Nogent-sur-Marne
    Redoute de Fontenay-sous-Bois
    Fort de Rosny
    Lunette de Rosny-sous-Bois
    Redoute de la Boissière (Montreuil)
    Redoute de Montreuil
    Fort de Noisy (Romainville)
    Lunette de Noisy-le-Sec
    Redoute de Noisy-le-Sec
    Fort de Romainville
    Lunette de Romainville
    Courtine de Romainville
    Fort d'Aubervilliers
    Batterie de Pantin
    Batterie du Rouvray
    Batterie des Vertus (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis)
    Ouvrage d’Aubervilliers
    Batterie d’Aubervilliers
    Digue du ru de Montfort
    Fort de l'Est (Saint-Denis)
    Digue du Croult (Saint-Denis)
    Fort de la Double-Couronne du Nord (Saint-Denis)
    Rigole de la Briche (Saint-Denis)
    Fort de la Briche (Saint-Denis)
    Batterie de Clichy
    Batterie de Villeneuve (Villeneuve-la-Garenne)
    Redoute de Gennevilliers (Asnières-sur-Seine)
    Forteresse du Mont-Valérien (Suresnes)
    Fort d'Issy
    Fort de Vanves
    Fort de Montrouge, sur le territoire d'Arcueil
    Fort de Bicêtre (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne)
    Redoute des Hautes-Bruyères (Villejuif)
    Redoute du Moulin de Saquet (Vitry-sur-Seine)
    Redoute du Port à l'Anglais (Vitry-sur-Seine)
    Redoute du Bord de l'eau (Vitry-sur-Seine)
    Redoute de la Pépinière (Vitry-sur-Seine)
    Fort d'Ivry
    Fort Saint Sébastien (Achères)

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  5. 4e REGIMENT
    de ZOUAVES
    HISTORIQUE ème du
    REGIMENT de ZOUAVES - 1914 – 1918 -
    Depuis le mois de mars 1914, le 4e Zouaves se trouvait être un régiment fort de 7 bataillons.
    Il était commandé à Tunis par le Colonel Pichon et représenté là dans son Centre par le 4e et le 7e bataillons, la Section Hors-Rang, la Musique, le Drapeau où se lisent les noms de : « Magenta, Solférino, Sébastopol, Icheriden ».
    Le 1er et le 2e Bataillons faisaient campagne au Maroc; le 3e et le 6e tenaient garnison à Bizerte; le 5e à Rosny-sous-Bois, près Paris.
    Ces différents éléments, grossis d'ailleurs par des bataillons de réserve (11e Bataillon, Bataillons E.F.G.H., etc.) furent employés diversement au cours de la guerre. Certains bataillons cessèrent de faire corps et contribuèrent à la formation d'unités nouvelles (9e Zouaves, 2e Mixte, 1er R.M.A.).
    L'Historique qui va suivre ne tiendra compte que des bataillons qui, pendant la campagne, accompagnèrent le Drapeau et s'illustrèrent sous le nom du 4e Régiment de Marche de Zouaves, savoir : 3e, 4e, 5e, 11e Bataillons (ce dernier dissous en juin 1916).

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  6. Historique du 'âme Zouaves
    https://www.horizon14-18.eu/wa_files/RZ004_Histo.pdf

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