Année 1916 - Mort de mon deuxième arrière grand-père “François SEGUIN” du “4ème régiment de Zouaves” le 5 Août 1916 à Vaux Chapitre dans la Meuse. Le 21 février 1916 tout change : les Allemands attaquent. Pour éviter la perte du Fort de Vaux après celle du fort de Douaumont, l’état-major envoie une garnison de 279 hommes en renfort. Les Allemands veulent prendre le fort et les bombardements sont violents, des obus de 420 mm s’abattent sur les abris bétonnés endommageant gravement une tourelle de 75. Durant 4 mois, l'avance allemande se fera lentement, au prix de nombreuses vies humaines. Le 1er juin 1916, les Allemands lancent une attaque. Rapidement, les unités qui défendent l’extérieur du fort sont décimées et obligées de se replier. L'agonie du fort de Vaux commence. Sous la direction du Commandant Raynal, la garnison va opposer une farouche et héroïque résistance. Attaquée de toutes parts, elle combat pour chaque pouce de couloir, pour chaque mètre de gaine où s’infiltrent les troupes d’assauts allemandes. Celles-ci attaquent aux lance-flammes, à la grenade, aux gaz... Les combats au corps à corps à l’intérieur du fort sont d’une violence inouïe. Sans soutien extérieur, manquant de nourriture, d’eau et bientôt de munitions, le 7 juin 1916 au matin, le fort succombe. La soif aura eu raison de ces valeureux combattants qui se rendent sous les honneurs des soldats allemands. Le 2 novembre 1916, les troupes françaises reprennent le fort aux Allemands.
Le fort de Vaux, appelé brièvement fort Dillon, est situé à Vaux-devant-Damloup, près de Verdun, dans la Meuse (France). Il est construit de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré de Rivières et renforcé en 1888. Il est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916.
Le fort est désarmé en 1915 par un décret qui dégarnit aussi le fort de Douaumont : c'est donc un ouvrage sans armement lourd dont la tourelle de 75 mm a explosé dès février 1916 à la suite du pilonnage des obusiers allemands. Le 6 mars 1916, les Allemands attaquent ; le village tombe le 2 avril mais le fort tient. Du 2 au 7 juin 1916, grâce à l'héroïsme du commandant Raynal et de sa garnison, le fort résiste à la 50e division allemande mais après de très durs combats les défenseurs doivent finalement se rendre. Les Allemands échouent cependant à prendre Verdun et à l'automne ils abandonnent le fort de Vaux qui est réoccupé sans combat par les troupes françaises dans la nuit du 2 au 3 novembre 1916.
Le fort de Vaux devient alors l'un des symboles des combats des poilus de la Première Guerre mondiale animés par le sens du devoir jusqu'à l'ultime sacrifice.
Fort de Cormeilles Batterie A du Moulin de Risquetout Batterie B de la Borne de Marbre Batterie C de l'Étang Batterie des Cotillons Batterie D du Rond-Point Batterie E du Château-Rouge Redoute de Franconville Fort de Montmorency Fort de Domont Batterie de Blémur Fort de Montlignon Fort d'Écouen Batterie des Sablons Batterie du Moulin Redoute de la Butte-Pinson Batterie A de Pierrefitte Batterie de Stains Fort de Stains (à Garges-lès-Gonesse) Fort de Vaujours Batterie annexe Nord Batterie annexe Sud Fort de Chelles Fort de Villiers (à Noisy-le-Grand) Fort de Sucy-en-Brie Batterie de Limeil Fort de Villeneuve-Saint-Georges Fort de Châtillon Coupure de Châtillon Réduit de Verrières Batterie de la Châtaigneraie Batterie du Terrier Batterie des Gâtines Batterie d'Igny Batterie de Bièvres Fort de Palaiseau Batterie de la Pointe Batterie de l'Yvette Fort de Villeras Fort du Haut-Buc Fort de Saint-Cyr
L'entrée de la Batterie de Bouviers à Guyancourt dans les Yvelines Batterie de Bouviers à Guyancourt Batterie de Bois-d'Arcy Batterie de la Chapelle Saint-Jean Ouvrage des Docks du Génie Batterie de la porte du Désert Batterie du Ravin-de-Bouviers à Versailles Batterie de la Station de Saint-Cyr Fort du Trou d'Enfer Batterie de Noisy-le-Roi Batterie de l'Auberderie Batterie du Champ de Mars Batterie de Marly Batterie des Réservoirs Batterie des Arches Fort-Neuf de Vincennes
Fortifications de la Place de Paris Enceinte de Thiers : enceinte urbaine (94 bastions construits sur une périphérie de 33 kilomètres ouverte par 17 portes, 23 barrières, 8 passages de chemins de fer, 5 passages de rivières ou canaux et 8 poternes).
À ces fortifications ceinturant Paris, s'ajoutent : Fort de Charenton Redoute de la Faisanderie Redoute de Gravelle Fort de Vincennes Fort de Nogent, sur le territoire de Fontenay-sous-Bois Lunette de Nogent-sur-Marne Redoute de Fontenay-sous-Bois Fort de Rosny Lunette de Rosny-sous-Bois Redoute de la Boissière (Montreuil) Redoute de Montreuil Fort de Noisy (Romainville) Lunette de Noisy-le-Sec Redoute de Noisy-le-Sec Fort de Romainville Lunette de Romainville Courtine de Romainville Fort d'Aubervilliers Batterie de Pantin Batterie du Rouvray Batterie des Vertus (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis) Ouvrage d’Aubervilliers Batterie d’Aubervilliers Digue du ru de Montfort Fort de l'Est (Saint-Denis) Digue du Croult (Saint-Denis) Fort de la Double-Couronne du Nord (Saint-Denis) Rigole de la Briche (Saint-Denis) Fort de la Briche (Saint-Denis) Batterie de Clichy Batterie de Villeneuve (Villeneuve-la-Garenne) Redoute de Gennevilliers (Asnières-sur-Seine) Forteresse du Mont-Valérien (Suresnes) Fort d'Issy Fort de Vanves Fort de Montrouge, sur le territoire d'Arcueil Fort de Bicêtre (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne) Redoute des Hautes-Bruyères (Villejuif) Redoute du Moulin de Saquet (Vitry-sur-Seine) Redoute du Port à l'Anglais (Vitry-sur-Seine) Redoute du Bord de l'eau (Vitry-sur-Seine) Redoute de la Pépinière (Vitry-sur-Seine) Fort d'Ivry Fort Saint Sébastien (Achères)
4e REGIMENT de ZOUAVES HISTORIQUE ème du REGIMENT de ZOUAVES - 1914 – 1918 - Depuis le mois de mars 1914, le 4e Zouaves se trouvait être un régiment fort de 7 bataillons. Il était commandé à Tunis par le Colonel Pichon et représenté là dans son Centre par le 4e et le 7e bataillons, la Section Hors-Rang, la Musique, le Drapeau où se lisent les noms de : « Magenta, Solférino, Sébastopol, Icheriden ». Le 1er et le 2e Bataillons faisaient campagne au Maroc; le 3e et le 6e tenaient garnison à Bizerte; le 5e à Rosny-sous-Bois, près Paris. Ces différents éléments, grossis d'ailleurs par des bataillons de réserve (11e Bataillon, Bataillons E.F.G.H., etc.) furent employés diversement au cours de la guerre. Certains bataillons cessèrent de faire corps et contribuèrent à la formation d'unités nouvelles (9e Zouaves, 2e Mixte, 1er R.M.A.). L'Historique qui va suivre ne tiendra compte que des bataillons qui, pendant la campagne, accompagnèrent le Drapeau et s'illustrèrent sous le nom du 4e Régiment de Marche de Zouaves, savoir : 3e, 4e, 5e, 11e Bataillons (ce dernier dissous en juin 1916).
Année 1916 - Mort de mon deuxième arrière grand-père “François SEGUIN” du “4ème régiment de Zouaves” le 5 Août 1916 à Vaux Chapitre dans la Meuse.
RépondreSupprimerLe 21 février 1916 tout change : les Allemands attaquent.
Pour éviter la perte du Fort de Vaux après celle du fort de Douaumont, l’état-major envoie une garnison de 279 hommes en renfort.
Les Allemands veulent prendre le fort et les bombardements sont violents, des obus de 420 mm s’abattent sur les abris bétonnés endommageant gravement une tourelle de 75. Durant 4 mois, l'avance allemande se fera lentement, au prix de nombreuses vies humaines.
Le 1er juin 1916, les Allemands lancent une attaque. Rapidement, les unités qui défendent l’extérieur du fort sont décimées et obligées de se replier. L'agonie du fort de Vaux commence.
Sous la direction du Commandant Raynal, la garnison va opposer une farouche et héroïque résistance. Attaquée de toutes parts, elle combat pour chaque pouce de couloir, pour chaque mètre de gaine où s’infiltrent les troupes d’assauts allemandes. Celles-ci attaquent aux lance-flammes, à la grenade, aux gaz... Les combats au corps à corps à l’intérieur du fort sont d’une violence inouïe.
Sans soutien extérieur, manquant de nourriture, d’eau et bientôt de munitions, le 7 juin 1916 au matin, le fort succombe. La soif aura eu raison de ces valeureux combattants qui se rendent sous les honneurs des soldats allemands.
Le 2 novembre 1916, les troupes françaises reprennent le fort aux Allemands.
Le fort de Vaux, appelé brièvement fort Dillon, est situé à Vaux-devant-Damloup, près de Verdun, dans la Meuse (France). Il est construit de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré de Rivières et renforcé en 1888. Il est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916.
RépondreSupprimerLe fort est désarmé en 1915 par un décret qui dégarnit aussi le fort de Douaumont : c'est donc un ouvrage sans armement lourd dont la tourelle de 75 mm a explosé dès février 1916 à la suite du pilonnage des obusiers allemands. Le 6 mars 1916, les Allemands attaquent ; le village tombe le 2 avril mais le fort tient. Du 2 au 7 juin 1916, grâce à l'héroïsme du commandant Raynal et de sa garnison, le fort résiste à la 50e division allemande mais après de très durs combats les défenseurs doivent finalement se rendre. Les Allemands échouent cependant à prendre Verdun et à l'automne ils abandonnent le fort de Vaux qui est réoccupé sans combat par les troupes françaises dans la nuit du 2 au 3 novembre 1916.
Le fort de Vaux devient alors l'un des symboles des combats des poilus de la Première Guerre mondiale animés par le sens du devoir jusqu'à l'ultime sacrifice.
Système Séré de Rivières, les forts…
RépondreSupprimerFort de Cormeilles
Batterie A du Moulin de Risquetout
Batterie B de la Borne de Marbre
Batterie C de l'Étang
Batterie des Cotillons
Batterie D du Rond-Point
Batterie E du Château-Rouge
Redoute de Franconville
Fort de Montmorency
Fort de Domont
Batterie de Blémur
Fort de Montlignon
Fort d'Écouen
Batterie des Sablons
Batterie du Moulin
Redoute de la Butte-Pinson
Batterie A de Pierrefitte
Batterie de Stains
Fort de Stains (à Garges-lès-Gonesse)
Fort de Vaujours
Batterie annexe Nord
Batterie annexe Sud
Fort de Chelles
Fort de Villiers (à Noisy-le-Grand)
Fort de Sucy-en-Brie
Batterie de Limeil
Fort de Villeneuve-Saint-Georges
Fort de Châtillon
Coupure de Châtillon
Réduit de Verrières
Batterie de la Châtaigneraie
Batterie du Terrier
Batterie des Gâtines
Batterie d'Igny
Batterie de Bièvres
Fort de Palaiseau
Batterie de la Pointe
Batterie de l'Yvette
Fort de Villeras
Fort du Haut-Buc
Fort de Saint-Cyr
L'entrée de la Batterie de Bouviers à Guyancourt dans les Yvelines
Batterie de Bouviers à Guyancourt
Batterie de Bois-d'Arcy
Batterie de la Chapelle Saint-Jean
Ouvrage des Docks du Génie
Batterie de la porte du Désert
Batterie du Ravin-de-Bouviers à Versailles
Batterie de la Station de Saint-Cyr
Fort du Trou d'Enfer
Batterie de Noisy-le-Roi
Batterie de l'Auberderie
Batterie du Champ de Mars
Batterie de Marly
Batterie des Réservoirs
Batterie des Arches
Fort-Neuf de Vincennes
Fortifications de la Place de Paris
RépondreSupprimerEnceinte de Thiers : enceinte urbaine (94 bastions construits sur une périphérie de 33 kilomètres ouverte par 17 portes, 23 barrières, 8 passages de chemins de fer, 5 passages de rivières ou canaux et 8 poternes).
À ces fortifications ceinturant Paris, s'ajoutent :
Fort de Charenton
Redoute de la Faisanderie
Redoute de Gravelle
Fort de Vincennes
Fort de Nogent, sur le territoire de Fontenay-sous-Bois
Lunette de Nogent-sur-Marne
Redoute de Fontenay-sous-Bois
Fort de Rosny
Lunette de Rosny-sous-Bois
Redoute de la Boissière (Montreuil)
Redoute de Montreuil
Fort de Noisy (Romainville)
Lunette de Noisy-le-Sec
Redoute de Noisy-le-Sec
Fort de Romainville
Lunette de Romainville
Courtine de Romainville
Fort d'Aubervilliers
Batterie de Pantin
Batterie du Rouvray
Batterie des Vertus (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis)
Ouvrage d’Aubervilliers
Batterie d’Aubervilliers
Digue du ru de Montfort
Fort de l'Est (Saint-Denis)
Digue du Croult (Saint-Denis)
Fort de la Double-Couronne du Nord (Saint-Denis)
Rigole de la Briche (Saint-Denis)
Fort de la Briche (Saint-Denis)
Batterie de Clichy
Batterie de Villeneuve (Villeneuve-la-Garenne)
Redoute de Gennevilliers (Asnières-sur-Seine)
Forteresse du Mont-Valérien (Suresnes)
Fort d'Issy
Fort de Vanves
Fort de Montrouge, sur le territoire d'Arcueil
Fort de Bicêtre (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne)
Redoute des Hautes-Bruyères (Villejuif)
Redoute du Moulin de Saquet (Vitry-sur-Seine)
Redoute du Port à l'Anglais (Vitry-sur-Seine)
Redoute du Bord de l'eau (Vitry-sur-Seine)
Redoute de la Pépinière (Vitry-sur-Seine)
Fort d'Ivry
Fort Saint Sébastien (Achères)
4e REGIMENT
RépondreSupprimerde ZOUAVES
HISTORIQUE ème du
REGIMENT de ZOUAVES - 1914 – 1918 -
Depuis le mois de mars 1914, le 4e Zouaves se trouvait être un régiment fort de 7 bataillons.
Il était commandé à Tunis par le Colonel Pichon et représenté là dans son Centre par le 4e et le 7e bataillons, la Section Hors-Rang, la Musique, le Drapeau où se lisent les noms de : « Magenta, Solférino, Sébastopol, Icheriden ».
Le 1er et le 2e Bataillons faisaient campagne au Maroc; le 3e et le 6e tenaient garnison à Bizerte; le 5e à Rosny-sous-Bois, près Paris.
Ces différents éléments, grossis d'ailleurs par des bataillons de réserve (11e Bataillon, Bataillons E.F.G.H., etc.) furent employés diversement au cours de la guerre. Certains bataillons cessèrent de faire corps et contribuèrent à la formation d'unités nouvelles (9e Zouaves, 2e Mixte, 1er R.M.A.).
L'Historique qui va suivre ne tiendra compte que des bataillons qui, pendant la campagne, accompagnèrent le Drapeau et s'illustrèrent sous le nom du 4e Régiment de Marche de Zouaves, savoir : 3e, 4e, 5e, 11e Bataillons (ce dernier dissous en juin 1916).
Historique du 'âme Zouaves
RépondreSupprimerhttps://www.horizon14-18.eu/wa_files/RZ004_Histo.pdf