23 août 1914: la Bataille de Mons L'engagement se déroule sur plusieurs jours et les combats sont concentrés le long de la ligne de front du canal. Les premiers combats eurent lieu déjà le 21 août lorsque des escadrons britanniques firent des reconnaissances avancées lors de quelques escarmouches au niveau entre autres de Casteau.
C’est lors de la journée du 23 août que les combats commencent véritablement. Les assauts de la gare d’Obourg sont brefs et ralentissent les Allemands. Un soldat britannique, juché sur la toiture de la gare d’Obourg, permet à tous ses compagnons d’armes de battre en retraite en continuant à tirer sur les ennemis. Mais c’est à Nimy que les combats les plus virulents ont lieu. L’infanterie allemande tente un premier assaut en matinée au niveau du pont de chemin de fer. L’autre, le pont route, avait déjà été mis hors d’usage par les Britanniques. Une compagnie du 4e royal Fusiliers et une mitrailleuse du lieutenant Dease défendent seules ce passage. Le feu nourri des Britanniques est particulièrement puissant et les Allemands perdent de nombreux soldats à cet endroit.
Au pont de Nimy, le lieutenant Dease prend le contrôle de sa mitrailleuse après la mort ou la mise hors de combats de tous les hommes de sa section, continuant le tir malgré les blessures reçues. Après avoir été touché à plusieurs reprises, il est évacué au centre de soins du bataillon où il décède. Au pont de Ghlin, le soldat Sydney Godley prend la place de Dease. Il se rend après avoir démonté sa mitrailleuse et jeté les pièces dans le canal. Ces deux soldats sont les premiers soldats de la première guerre mondiale à recevoir la Victoria Cross.
Vers 14h30, sous le poids des attaques allemandes, les Britanniques se rendent comptent que les positions sont devenues intenables. De nombreux bataillons qui défendent le saillant ont subi de lourdes pertes. Les soldats britanniques battent en retraite vers Mons. Les Allemands ont déjà commencé à pilonner le village de Nimy où de nombreuses destructions ont lieu. Une fois arrivés dans le village, les Allemands brûlent plusieurs habitations et tuent quelques habitants.
Boucliers humains, dont le Bourgmestre Jean Lescarts Une partie des citoyens de Nimy était déjà partie vers Mons afin de se protéger des balles. Aussi, les Allemands font sortir quelques habitants de chez eux et commencent à les utiliser comme boucliers humains. Ils décident de suivre les Britanniques dans leur retraite et arrivent à Mons. L’état-major britannique était déjà parti de la ville et les bombardements commençaient à se faire virulents : En maints endroits de la ville, les balles de shrapnels viennent tomber sur les toits, dans les cours, contre les façades, hacher des branches d’arbres aux boulevards. Les rues deviennent désertes, mais soudain une nouvelle angoissante avait volé de maison en maison : les Allemands arrivaient, ils étaient aux abords même de Mons (notaire Hambye).
Lors de leur entrée par la rue de Nimy, les Allemands sachant qu’ils allaient recevoir un accueil particulier de la part de quelques Britanniques embusqués dans la rue, décident de continuer leur technique d’utilisation des civils comme boucliers humains. Ce système fonctionne particulièrement bien car les Britanniques se retranchent vers la Grand-Place et descendent sur la Grand’rue. Une fois arrivés sur la Grand-Place, les Allemands rajoutent à leur groupe de civils le bourgmestre Jean Lescarts. Celui-ci est alors obligé de marcher devant le peloton. Vers 16h10, le groupe se retrouve auprès du Trou Houdart dans le haut de la rue de Bertaimont. C’est à cet endroit que les Britanniques décident d’y recevoir les Allemands. Lors de la fusillade, les civils affolés se jettent à terre, s’évadent en courant, rampent le long des façades vers tous les abris possible mais les Allemands, postés derrière les civils, tirent et tuent 5 personnes, dont un mourra à l’hospice. Ils font également plusieurs blessés.
23 août 1914: la Bataille de Mons
RépondreSupprimerL'engagement se déroule sur plusieurs jours et les combats sont concentrés le long de la ligne de front du canal. Les premiers combats eurent lieu déjà le 21 août lorsque des escadrons britanniques firent des reconnaissances avancées lors de quelques escarmouches au niveau entre autres de Casteau.
C’est lors de la journée du 23 août que les combats commencent véritablement. Les assauts de la gare d’Obourg sont brefs et ralentissent les Allemands. Un soldat britannique, juché sur la toiture de la gare d’Obourg, permet à tous ses compagnons d’armes de battre en retraite en continuant à tirer sur les ennemis. Mais c’est à Nimy que les combats les plus virulents ont lieu. L’infanterie allemande tente un premier assaut en matinée au niveau du pont de chemin de fer. L’autre, le pont route, avait déjà été mis hors d’usage par les Britanniques. Une compagnie du 4e royal Fusiliers et une mitrailleuse du lieutenant Dease défendent seules ce passage. Le feu nourri des Britanniques est particulièrement puissant et les Allemands perdent de nombreux soldats à cet endroit.
Au pont de Nimy, le lieutenant Dease prend le contrôle de sa mitrailleuse après la mort ou la mise hors de combats de tous les hommes de sa section, continuant le tir malgré les blessures reçues. Après avoir été touché à plusieurs reprises, il est évacué au centre de soins du bataillon où il décède.
RépondreSupprimerAu pont de Ghlin, le soldat Sydney Godley prend la place de Dease. Il se rend après avoir démonté sa mitrailleuse et jeté les pièces dans le canal. Ces deux soldats sont les premiers soldats de la première guerre mondiale à recevoir la Victoria Cross.
Vers 14h30, sous le poids des attaques allemandes, les Britanniques se rendent comptent que les positions sont devenues intenables. De nombreux bataillons qui défendent le saillant ont subi de lourdes pertes. Les soldats britanniques battent en retraite vers Mons. Les Allemands ont déjà commencé à pilonner le village de Nimy où de nombreuses destructions ont lieu. Une fois arrivés dans le village, les Allemands brûlent plusieurs habitations et tuent quelques habitants.
RépondreSupprimerBoucliers humains, dont le Bourgmestre Jean Lescarts
Une partie des citoyens de Nimy était déjà partie vers Mons afin de se protéger des balles. Aussi, les Allemands font sortir quelques habitants de chez eux et commencent à les utiliser comme boucliers humains. Ils décident de suivre les Britanniques dans leur retraite et arrivent à Mons. L’état-major britannique était déjà parti de la ville et les bombardements commençaient à se faire virulents : En maints endroits de la ville, les balles de shrapnels viennent tomber sur les toits, dans les cours, contre les façades, hacher des branches d’arbres aux boulevards. Les rues deviennent désertes, mais soudain une nouvelle angoissante avait volé de maison en maison : les Allemands arrivaient, ils étaient aux abords même de Mons (notaire Hambye).
Lors de leur entrée par la rue de Nimy, les Allemands sachant qu’ils allaient recevoir un accueil particulier de la part de quelques Britanniques embusqués dans la rue, décident de continuer leur technique d’utilisation des civils comme boucliers humains. Ce système fonctionne particulièrement bien car les Britanniques se retranchent vers la Grand-Place et descendent sur la Grand’rue. Une fois arrivés sur la Grand-Place, les Allemands rajoutent à leur groupe de civils le bourgmestre Jean Lescarts. Celui-ci est alors obligé de marcher devant le peloton. Vers 16h10, le groupe se retrouve auprès du Trou Houdart dans le haut de la rue de Bertaimont. C’est à cet endroit que les Britanniques décident d’y recevoir les Allemands. Lors de la fusillade, les civils affolés se jettent à terre, s’évadent en courant, rampent le long des façades vers tous les abris possible mais les Allemands, postés derrière les civils, tirent et tuent 5 personnes, dont un mourra à l’hospice. Ils font également plusieurs blessés.