mercredi 16 octobre 2019

2019 - 1915 - Deuxièmes sangs dans les rangs

Réalisé sur un format raisin

6 commentaires:

  1. Bonjour à toutes et tous,
    je vous présente…
    Deuxièmes sangs dans les rangs…

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  2. 1915 - Bataille de Champagne
    La seconde bataille de Champagne oppose, du 25 septembre 1915 au 9 octobre 1915, les troupes françaises et les troupes allemandes dans la province de Champagne en France. La préparation d'artillerie commence le 22 septembre 1915.

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  3. 1915 - Bataille de Champagne
    Le principe est de lancer une offensive massive dans un secteur limité à vingt-cinq kilomètres entre Aubérive sur la vallée de la Suippe et Ville-sur-Tourbe pour obtenir la rupture et assurer une exploitation profonde sur les arrières de l'armée allemande et forcer le repli de toute la partie ouest de son dispositif. C'est la raison pour laquelle chaque armée est renforcée par un corps de cavalerie. Cette attaque est coordonnée avec une offensive commune franco-britannique en Artois qui sert de point de fixation aux Allemands.

    Ce secteur de Champagne est choisi en raison de ses caractéristiques géographiques. Le terrain est relativement plat, il n'y a pas d'agglomérations qui pourraient servir de point de résistance aux Allemands et le terrain est soit ouvert, soit boisé de manière diffuse, propre à assurer une progression fluide des vagues d'assaut. Il s'agit donc, après une préparation d'artillerie massive, de conquérir les lignes allemandes en attaquant de face les points de résistance et en les enveloppant par les flancs avec des troupes d'intervalles par vagues continues jusqu'à créer la rupture et l'exploiter à l'aide des troupes de deuxième ligne.

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  4. La première journée, 25 septembre 1915
    Le 25 septembre 1915, les effets de l'artillerie de campagne et de l'artillerie de tranchée sur la première ligne allemande sont évidents. Toutefois, la progression est assez inégale en raison des fortes organisations défensives allemandes.

    À gauche, la IVe armée lance le 4e, le 32e et le 7e corps entre Prosnes et Aubérive. Le 4e et Le 32e corps butent sur la première ligne sur l'Épine de Védégrange et ne progresse quasiment pas. Le 7e corps progresse sur un front de 4 km. Les points de résistance rendent la progression très inégale et mal coordonnée. À l'ouest, il bute sur le dispositif de la ferme des Wacques, ensemble de fortifications complexes fait de 7 à 8 lignes de tranchées cachées dans des zones boisées le long de la vallée de l'Ain et bien protégé par des réseaux de barbelés. À l'est il déborde les positions défensives vers Souain. Les liaisons s'étiolent. Les combats se dispersent. Le 2e corps colonial progresse sur trois axes. À l'ouest il atteint le Moulin de Souain détruit ; au centre il arrive sur la ferme-cabaret de Navarin qu'il saisit mais il bute sur un dispositif fortifié placé en arrière des bâtiments. Blaise Cendrars, alors légionnaire au 2e régiment de marche y est gravement blessé. Il y perd un bras, épisode qui donnera quelque trente années plus tard le titre de son récit de guerre, La Main coupée. À l'est, il arrive sur la route de Tahure à Souain mais sa progression est gênée par le dispositif fortifié du Bois Sabot qui résiste sur sa droite. Dès le début, le 2e corps de cavalerie est déployé derrière lui, en deuxième ligne, pour exploiter l'éventuelle rupture.

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  6. La deuxième journée, 26 septembre 1915
    Le 26 septembre, la progression est moindre et les troupes françaises butent sur la deuxième ligne allemande à contre pente avec des réseaux de barbelés intacts et infranchissables car dissimulés aux vues et aux effets de l'artillerie de campagne. À l'ouest, la IVe armée réussit à dépasser la première ligne, investit le point de confluence entre l'Aisne, la Tourbe et la Dormoise. Elle progresse jusqu'à la deuxième ligne. Au centre, la journée est consacrée à la réduction des points de résistance et au réalignement du front.

    La troisième journée, 27 septembre 1915
    Le 27 septembre 1915, les efforts français continuent pour atteindre la deuxième ligne. Les troupes se concentrent autour des points de résistance. La position du Trou Bricot est encerclée et 2 000 soldats allemands se rendent. Mais les positions derrière la ferme de Navarin à l'ouest et de la butte du Mesnil au centre continuent à tenir. Les combats se concentrent autour de Maison de Champagne. La Main de Massige est méthodiquement conquise. Les Allemands reçoivent des renforts et colmatent avec succès les brèches dans leurs positions.

    La fin de l'offensive, 28 septembre – 1er octobre 1915
    L'offensive française continue à se concentrer sur les points de résistance résiduels et ne parvient pas à entamer la deuxième ligne. Quelques succès locaux sont obtenus, notamment la prise de Maisons de Champagne mais, le 1er octobre, le général Pétain fait suspendre les combats en raison des pertes trop importantes et d'une consommation de munitions insoutenable.

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