Le 11 mars 1914, Charles-Marie-André Ginisty est nommé évêque de Verdun. Le 17 mai, jour de l’Ascension, il est sacré à Saint-Affrique, par Mgr Charles du Pont de Ligonnès, assisté de Mgrs Jean-François-Ernest Ricard et Léon Livinhac. Le 11 juin, il est installé dans le diocèse de Verdun.
Première Guerre mondiale La mobilisation générale intervient le 1er août et déjà 190 sur 415 prêtres exerçant dans le diocèse de Verdun doivent participer à la guerre. Les hostilités débutent dans les premiers jours d’août et Verdun, ville frontière fortifiée, est rapidement menacée par les canons allemands. De nombreuses églises sont dévastées, notamment sur les champs de bataille tels Vassincourt, Rembercourt-aux-Pots ou encore Revigny. Durant la bataille de la Marne, Mgr Ginisty est impuissant et bloqué à Bar-le-Duc.
À la mi-septembre, alors que la victoire penche du côté français, Verdun devient une importante base de l’arrière-front et accueille de nombreux prêtres venus de tous les horizons et qui occupent diverses fonctions d'aumôniers, d'infirmiers ou encore de brancardiers. Sous son autorité, ce clergé hétéroclite acquiert une certaine cohésion. La guerre lui donne également l’occasion de s’exprimer en « homme de terrain ». Il visite les ambulances de campagne et les troupes au repos en apportant foi et réconfort. Il continue de célébrer les messes dans les églises quasiment en ruines. Le 21 février 1916, devant l’ampleur de l’offensive allemande, Verdun est évacuée et Mgr Ginisty rejoint Bar-le-Duc où il continue son œuvre en faveur des soldats.
Bonjour à toutes et tous,
RépondreSupprimerje vous présente…
Charles Marie André GINISTY
Nommé Evêque de Verdun le 11 Mars 1914.
Le 11 mars 1914, Charles-Marie-André Ginisty est nommé évêque de Verdun. Le 17 mai, jour de l’Ascension, il est sacré à Saint-Affrique, par Mgr Charles du Pont de Ligonnès, assisté de Mgrs Jean-François-Ernest Ricard et Léon Livinhac. Le 11 juin, il est installé dans le diocèse de Verdun.
RépondreSupprimerPremière Guerre mondiale
RépondreSupprimerLa mobilisation générale intervient le 1er août et déjà 190 sur 415 prêtres exerçant dans le diocèse de Verdun doivent participer à la guerre. Les hostilités débutent dans les premiers jours d’août et Verdun, ville frontière fortifiée, est rapidement menacée par les canons allemands.
De nombreuses églises sont dévastées, notamment sur les champs de bataille tels Vassincourt, Rembercourt-aux-Pots ou encore Revigny.
Durant la bataille de la Marne, Mgr Ginisty est impuissant et bloqué à Bar-le-Duc.
À la mi-septembre, alors que la victoire penche du côté français, Verdun devient une importante base de l’arrière-front et accueille de nombreux prêtres venus de tous les horizons et qui occupent diverses fonctions d'aumôniers, d'infirmiers ou encore de brancardiers. Sous son autorité, ce clergé hétéroclite acquiert une certaine cohésion. La guerre lui donne également l’occasion de s’exprimer en « homme de terrain ». Il visite les ambulances de campagne et les troupes au repos en apportant foi et réconfort. Il continue de célébrer les messes dans les églises quasiment en ruines. Le 21 février 1916, devant l’ampleur de l’offensive allemande, Verdun est évacuée et Mgr Ginisty rejoint Bar-le-Duc où il continue son œuvre en faveur des soldats.