Bonjour à toutes et tous, je vous présente… Caricature Napoléon III*
Avec son Coup d’Etat du 2 décembre 1852, c’est toute une bourgeoisie d’affaire alors florissante que Napoléon III propulse au pouvoir. Si celle-ci n’a plus à rougir de ses origines industrieuses face aux nobles et aristocrates, elle doit toutefois asseoir sa conquête nouvelle. Légitimer son autorité fraîchement acquise. Dans cette époque de fastes et de décorum, rien de tel pour cela qu’une décoration clinquante qui puise ses influences dans les styles d’antan jusqu’à les pasticher.
Les grandes fortunes suivent ce retour en grâce de l’Ancien Régime. Pour meubler leurs vastes appartements haussmanniens, les Rothschild et autres Pereire misent sur le Louis XVI et le Louis XV. L’essor industriel sur lequel ils ont bâti leur succès leur permet également d’accéder au mobilier haut de gamme qui, mécanisé, commence alors à être produit en série.
Dans ce Paris redessiné où l’on court les expositions universelles comme les grands magasins, le XVIIIe est la mode. Son lexique est re-décliné : secrétaires, semainiers, bureaux de pente, commodes… L’intimité balbutiante du siècle dernier est alors largement développée avec l’apparition de petits meubles de boudoir en papier mâché et incrustations de nacre. Parallèlement, de nouvelles règles de sociabilité prennent forme et se déclinent en borne (confident ou indiscret) pour l’intérieur ou en salons de rotin et bambou pour les jardins d’hiver.
Après 1870 et la chute du Second Empire, les redites politiques et stylistiques laisseront place à l’invention créative d’une bourgeoisie alors seule au pouvoir.
Bonjour à toutes et tous,
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Caricature Napoléon III*
Avec son Coup d’Etat du 2 décembre 1852, c’est toute une bourgeoisie d’affaire alors florissante que Napoléon III propulse au pouvoir. Si celle-ci n’a plus à rougir de ses origines industrieuses face aux nobles et aristocrates, elle doit toutefois asseoir sa conquête nouvelle. Légitimer son autorité fraîchement acquise. Dans cette époque de fastes et de décorum, rien de tel pour cela qu’une décoration clinquante qui puise ses influences dans les styles d’antan jusqu’à les pasticher.
Les grandes fortunes suivent ce retour en grâce de l’Ancien Régime. Pour meubler leurs vastes appartements haussmanniens, les Rothschild et autres Pereire misent sur le Louis XVI et le Louis XV. L’essor industriel sur lequel ils ont bâti leur succès leur permet également d’accéder au mobilier haut de gamme qui, mécanisé, commence alors à être produit en série.
RépondreSupprimerDans ce Paris redessiné où l’on court les expositions universelles comme les grands magasins, le XVIIIe est la mode. Son lexique est re-décliné : secrétaires, semainiers, bureaux de pente, commodes… L’intimité balbutiante du siècle dernier est alors largement développée avec l’apparition de petits meubles de boudoir en papier mâché et incrustations de nacre. Parallèlement, de nouvelles règles de sociabilité prennent forme et se déclinent en borne (confident ou indiscret) pour l’intérieur ou en salons de rotin et bambou pour les jardins d’hiver.
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