Victor Hugo évoquera cette journée dans Les Rayons et les Ombres : Ciel glacé ! soleil pur ! Oh ! brille dans l’histoire ! Du funèbre triomphe, impérial flambeau ! Que le peuple à jamais te garde en sa mémoire Jour beau comme la gloire, froid comme le tombeau.
“A bas les traîtres de 1815” gronde maintenant l’opinion.
Quand on aperçoit le Général Bertrand (1773 - 1844), compagnon d’exil de Napoléon dans sa dernière demeure, marcher près du char, tête courbée et égaré par ses souvenirs, la foule s’écrie, le payant d’un coup des années de Sainte-Hélène
“Vive la fidélité !”
Le cortège passe alors sous l'arc de triomphe de l'Étoile, descend les Champs Élysées, traverse la place de la Concorde puis se dirige vers les Invalides. Une foule impressionnante s'est massée sur le parcours. En présence du roi Louis-Philippe Ier, de son fils le Prince de Joinville et de toute la famille royale, laquelle entend incarner une royauté populaire, nationale et citoyenne depuis son accession au trône à la faveur d’une Révolution en juillet 1830, l'Eglise du Dôme reçoit dans l'après-midi le cercueil contenant les cendres de l'Empereur.
Bonjour à toutes et tous,
RépondreSupprimerje vous présente…
En mourant, Napoléon avait manifesté le désir d’être inhumé « sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français qu’il avait tant aimé.
Dans les jours les plus sombres de Sainte-Hélène, il l’avait dit à ses compagnons :
RépondreSupprimer“Vous entendrez encore Paris crier “Vive l’Empereur !...”
Victor Hugo évoquera cette journée dans Les Rayons et les Ombres :
RépondreSupprimerCiel glacé ! soleil pur ! Oh ! brille dans l’histoire ! Du funèbre triomphe, impérial flambeau ! Que le peuple à jamais te garde en sa mémoire Jour beau comme la gloire, froid comme le tombeau.
“A bas les traîtres de 1815” gronde maintenant l’opinion.
RépondreSupprimerQuand on aperçoit le Général Bertrand (1773 - 1844), compagnon d’exil de Napoléon dans sa dernière demeure, marcher près du char, tête courbée et égaré par ses souvenirs, la foule s’écrie, le payant d’un coup des années de Sainte-Hélène
“Vive la fidélité !”
Le cortège passe alors sous l'arc de triomphe de l'Étoile, descend les Champs Élysées, traverse la place de la Concorde puis se dirige vers les Invalides. Une foule impressionnante s'est massée sur le parcours. En présence du roi Louis-Philippe Ier, de son fils le Prince de Joinville et de toute la famille royale, laquelle entend incarner une royauté populaire, nationale et citoyenne depuis son accession au trône à la faveur d’une Révolution en juillet 1830, l'Eglise du Dôme reçoit dans l'après-midi le cercueil contenant les cendres de l'Empereur.