Malgré cela, l’exil а Sainte-Hélène ne va pas y mettre un terme. Napoléon se confie ainsi а son médecin, O’meira (qui va indigner l’Angleterre en rapportant а quel point le gouverneur de Sainte-Hélène se comporte d’une manière atroce avec son prisonnier): «Si j’étais allé en Amérique, j’aurais fait de l’agriculture, j’aurais soigné mon jardin, j’aurais accueilli quelques vieux débris de mon armée qui seraient venus m’y retrouver et nous eussions vécu ensemble. Ca vous fait rire, docteur! Mes goûts sont simples, j’ai besoin de peu; j’ai toujours envié le sort d’un bon bourgeois de Paris, riche de 12.000 livres de rente, pouvant cultiver les arts et les lettres; j’y ajoute le bonheur intérieur de famille, sans lequel il n’est point de bonheur possible, dans quelque classe qu’on se trouve.»
Il faut que je meure ici ?, que la France vienne m'y chercher “Napoléon à Saint-Hélène”
Malgré cela, l’exil а Sainte-Hélène ne va pas y mettre un terme. Napoléon se confie ainsi а son médecin, O’meira (qui va indigner l’Angleterre en rapportant а quel point le gouverneur de Sainte-Hélène se comporte d’une manière atroce avec son prisonnier):
RépondreSupprimer«Si j’étais allé en Amérique, j’aurais fait de l’agriculture, j’aurais soigné mon jardin, j’aurais accueilli quelques vieux débris de mon armée qui seraient venus m’y retrouver et nous eussions vécu ensemble. Ca vous fait rire, docteur! Mes goûts sont simples, j’ai besoin de peu; j’ai toujours envié le sort d’un bon bourgeois de Paris, riche de 12.000 livres de rente, pouvant cultiver les arts et les lettres; j’y ajoute le bonheur intérieur de famille, sans lequel il n’est point de bonheur possible, dans quelque classe qu’on se trouve.»
Il faut que je meure ici ?, que la France vienne m'y chercher
“Napoléon à Saint-Hélène”