Bonaparte écrira par la suite au Directoire : « Les soldats de l'armée d'Italie ont surpassé la rapidité, tant vantée, des légions de César. »
La bataille de Rivoli
Napoléon peut remercier le général Masséna, son arrivée a décidé de la victoire. Lui-même le surnomme « L'enfant chéri de la victoire ». Sous l'Empire, Masséna recevra le titre de duc de Rivoli en souvenir de son action lors de la bataille.
Les revers du Directoire sur le Rhin furent largement compensés par la formidable campagne d'Italie de Bonaparte. L'armée autrichienne d'Alvinzy peut compter sur des forces en nombre nettement supérieur aux Français. Bonaparte s'emploie alors à neutraliser cet avantage, il dispose ses troupes de façon à ce qu'elles puissent se joindre en trois jours de marche. Ainsi, Joubert se tient à Rivoli, Masséna à Vérone, Sérurier à Mantoue...
Les Autrichiens décident d'attaquer Joubert. Pris de toute part, il décide de se replier sur le plateau de Rivoli. Les troupes autrichiennes abandonnent leur artillerie pour escalader les collines sinueuses. Sûr de ses forces, Alvinzy décide d'attendre le lendemain pour attaquer, fatale erreur puisque Masséna est déjà en route vers Rivoli. Napoléon qui soutient Joubert doit faire face à 25 000 Autrichiens, les munitions commencent à manquer, et l'encerclement synonyme de défaite devient une menace sérieuse.
Au moment où l'on croyait les espoirs perdus côté français, le canon tonne, la terre tremble, les cris rugissent, de nouvelles troupes dévalent du haut des versants. Le général Masséna vient de réaliser un véritable exploit, son armée a parcouru 150 kilomètres en deux jours. Son arrivée va changer le cours de la bataille. Les Autrichiens sont en pleine débâcle. Ils tentent de s'enfuir, mais l'armée d'Italie va prouver une fois de plus sa valeur. Napoléon abandonne le commandement qu'il confie à Joubert, il part rejoindre Sérurier qui manque d'hommes pour soutenir le siège de Mantoue. La ville tombera quelques jours plus tard. La paix de Campoformio sera bientôt acquise, et avec elle de nouveaux territoires.
Bonjour à toutes et tous,
RépondreSupprimerje vous présente…
Napoléon Bonaparte à RIVOLI*
Bonaparte écrira par la suite au Directoire : « Les soldats de l'armée d'Italie ont surpassé la rapidité, tant vantée, des légions de César. »
RépondreSupprimerLa bataille de Rivoli
Napoléon peut remercier le général Masséna, son arrivée a décidé de la victoire. Lui-même le surnomme « L'enfant chéri de la victoire ». Sous l'Empire, Masséna recevra le titre de duc de Rivoli en souvenir de son action lors de la bataille.
Les revers du Directoire sur le Rhin furent largement compensés par la formidable campagne d'Italie de Bonaparte. L'armée autrichienne d'Alvinzy peut compter sur des forces en nombre nettement supérieur aux Français. Bonaparte s'emploie alors à neutraliser cet avantage, il dispose ses troupes de façon à ce qu'elles puissent se joindre en trois jours de marche. Ainsi, Joubert se tient à Rivoli, Masséna à Vérone, Sérurier à Mantoue...
RépondreSupprimerLes Autrichiens décident d'attaquer Joubert. Pris de toute part, il décide de se replier sur le plateau de Rivoli. Les troupes autrichiennes abandonnent leur artillerie pour escalader les collines sinueuses. Sûr de ses forces, Alvinzy décide d'attendre le lendemain pour attaquer, fatale erreur puisque Masséna est déjà en route vers Rivoli. Napoléon qui soutient Joubert doit faire face à 25 000 Autrichiens, les munitions commencent à manquer, et l'encerclement synonyme de défaite devient une menace sérieuse.
RépondreSupprimerAu moment où l'on croyait les espoirs perdus côté français, le canon tonne, la terre tremble, les cris rugissent, de nouvelles troupes dévalent du haut des versants. Le général Masséna vient de réaliser un véritable exploit, son armée a parcouru 150 kilomètres en deux jours. Son arrivée va changer le cours de la bataille. Les Autrichiens sont en pleine débâcle. Ils tentent de s'enfuir, mais l'armée d'Italie va prouver une fois de plus sa valeur. Napoléon abandonne le commandement qu'il confie à Joubert, il part rejoindre Sérurier qui manque d'hommes pour soutenir le siège de Mantoue. La ville tombera quelques jours plus tard. La paix de Campoformio sera bientôt acquise, et avec elle de nouveaux territoires.
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