Bonjour à toutes et tous, je vous présente… Napoléon Bonaparte scrutant l'horizon depuis les côtes de l'île de Sainte-Hélène*
La vie à Sainte-Hélène Une vingtaine de personnes suivent Napoléon dans cet exil. Il y a là le général et grand maréchal du Palais Bertrand, (avec sa femme Fanny et leurs trois enfants), le général de Montholon (avec sa femme Albine et leur fils), le général Gourgaud, et le comte Las Cases (le seul homme à parler parfaitement anglais) avec son fils. Parmi les domestiques, figurent son premier valet de chambre Louis Marchand, Louis Etienne Saint-Denis (appelé le mamelouk Ali), et son maître d’hôtel « un peu espion » Cipriani qui connaît Napoléon depuis l’enfance. Malgré les restrictions anglaises, Napoléon peut emporter avec lui un peu de mobilier et de vaisselle issus des palais impériaux, ainsi que des tableaux et souvenirs de sa famille, comme un portrait de son fils, le roi de Rome.
À son arrivée, Napoléon s’installe quelques temps à la demeure des Briars. Il fait la connaissance des Balcombe et de leur fille Betsy, âgée de 14 ans. Gaie, vive, Betsy n’est pas intimidée par Napoléon, qui apprécie sa compagnie et aime discuter avec la jeune fille. Après une période de travaux, la demeure de Longwood est enfin prête à accueillir Napoléon le 10 décembre 1815. Ses compagnons d’exil et les domestiques y habitent des bâtiments proches, sauf la famille Bertrand qui a une maison indépendante. La demeure de Longwood se situe dans la partie Est de l’île, battue par les vents et pauvre en végétation. Napoléon se plaindra souvent de l’humidité permanente de l’île.
Les journées du captif s’organisent entre repas, promenades à cheval et dictées de ses mémoires à ses compagnons. Les soirées sont passées à écouter des mélodies jouées au piano, à jouer aux échecs ou aux cartes. Passionné de lecture, Napoléon a fait emporter plus de 600 livres, et grâce à des dons et des achats la bibliothèque comportera à sa mort plus de 3 000 livres, sur tous les sujets, histoire, politique, géographie, arts militaires et mathématiques, pièces de théâtre, poésie, romans… Pour rompre l’ennui, Napoléon s’essaie même au jardinage.
Bonjour à toutes et tous,
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Napoléon Bonaparte scrutant l'horizon depuis les côtes de l'île de Sainte-Hélène*
La vie à Sainte-Hélène
Une vingtaine de personnes suivent Napoléon dans cet exil. Il y a là le général et grand maréchal du Palais Bertrand, (avec sa femme Fanny et leurs trois enfants), le général de Montholon (avec sa femme Albine et leur fils), le général Gourgaud, et le comte Las Cases (le seul homme à parler parfaitement anglais) avec son fils. Parmi les domestiques, figurent son premier valet de chambre Louis Marchand, Louis Etienne Saint-Denis (appelé le mamelouk Ali), et son maître d’hôtel « un peu espion » Cipriani qui connaît Napoléon depuis l’enfance. Malgré les restrictions anglaises, Napoléon peut emporter avec lui un peu de mobilier et de vaisselle issus des palais impériaux, ainsi que des tableaux et souvenirs de sa famille, comme un portrait de son fils, le roi de Rome.
À son arrivée, Napoléon s’installe quelques temps à la demeure des Briars. Il fait la connaissance des Balcombe et de leur fille Betsy, âgée de 14 ans. Gaie, vive, Betsy n’est pas intimidée par Napoléon, qui apprécie sa compagnie et aime discuter avec la jeune fille.
RépondreSupprimerAprès une période de travaux, la demeure de Longwood est enfin prête à accueillir Napoléon le 10 décembre 1815. Ses compagnons d’exil et les domestiques y habitent des bâtiments proches, sauf la famille Bertrand qui a une maison indépendante. La demeure de Longwood se situe dans la partie Est de l’île, battue par les vents et pauvre en végétation. Napoléon se plaindra souvent de l’humidité permanente de l’île.
Les journées du captif s’organisent entre repas, promenades à cheval et dictées de ses mémoires à ses compagnons. Les soirées sont passées à écouter des mélodies jouées au piano, à jouer aux échecs ou aux cartes. Passionné de lecture, Napoléon a fait emporter plus de 600 livres, et grâce à des dons et des achats la bibliothèque comportera à sa mort plus de 3 000 livres, sur tous les sujets, histoire, politique, géographie, arts militaires et mathématiques, pièces de théâtre, poésie, romans… Pour rompre l’ennui, Napoléon s’essaie même au jardinage.
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