mercredi 17 mars 2021

2021- Napoléon Bonaparte sur l'île d'ELBE*

Napoléon Bonaparte à ELBE*

2 commentaires:

  1. Bonjour à toutes et tous,
    je vous présente…

    L’Île d’Elbe: l’exil de l’Empereur
    Un séjour bref, mais qui laissa une empreinte significative à la vie de l’île

    4 mai 1814: il y a deux cents ans, Napoléon débarquait à l’Île d’Elbe et hissait son pavillon à l’endroit le plus haut de Portoferraio. Une bannière choisie par l’Empereur et qui est encore aujourd’hui le drapeau de l’île: fond blanc traversé d’une bande rouge diagonale parsemée de trois abeilles.

    Commandant et condottiere d’un grand charisme, Napoléon connu, outre les victoires, également de dures défaites, telles que la désastreuse campagne de Russie et la défaite de Leipzig, qui le conduisirent toutefois à s’exiler dans le joyau de l’Archipel toscan.

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  2. L’île d’Elbe : un nouveau royaume pour Napoléon !

    En quittant Fontainebleau, Napoléon avait eu la bonne idée d’emporter avec lui quelques dizaines d’ouvrages, tirés des bibliothèques du château. La plupart étaient des livres de géographie et des récits de grands voyageurs. Ainsi, durant la traversée, il eut certainement le temps d’approfondir ses connaissances sur son nouveau royaume. Que pouvait-il apprendre de sa destination finale dans cette littérature ? Assurément que l’île n’était pas aussi petite, ni aussi dépourvue de ressources, qu’on voulut bien le dire par la suite. Avec ses 224 km², l’île d’Elbe est la plus grande île de l’archipel toscan. Elle se trouve à la limite des mers Tyrrhénienne et Ligure. Les côtes de la péninsule italienne ne sont guère éloignées de plus d’une dizaine de kilomètres. Dans sa plus grande longueur, elle mesure 28 km contre 19 km de large. Les géographes de l’époque mettaient en avant ses gisements de fer et ses quelques mines d’argent et d’or, certes abandonnées. Dans l’Antiquité, on y avait exploité des carrières de marbre. Les livres vantaient encore les activités liées à la pêche et à la viticulture. Pour le reste, l’île abritait une population d’environ 12 000 habitants, plutôt modeste, dont on ne pouvait espérer tirer de solides revenus fiscaux. Afin de subvenir aux besoins des Elbois, en nourriture et en bois de chauffage, il fallait importer. Le pain était donc cher, et, en période de forte chaleur, l’eau douce pouvait manquer…

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