Contexte historique Né à Ajaccio en Corse, Napoléon Bonaparte rejoint le continent pour suivre des études militaires. Après avoir fréquenté les écoles militaires de Brienne et de Paris, il entre dans l'infanterie et est affecté en 1787 à Valence. En 1789, la Révolution française éclate.
Issu de la petite noblesse corse, le futur Empereur des Français a vingt ans quand débute la Révolution française. Il est alors lieutenant d'artillerie. L'entrée de la France dans la guerre, en 1792, lui permet de démontrer ses talents de chef et de stratège.
Ses connaissances de la stratégie militaire, son habileté et son courage sur les champs de bataille lui permettent de monter en grade. Napoléon est nommé à la tête de l'armée d'Italie, qui est en piteux état. Malgré cela, il parvient à remporter avec elle plusieurs batailles contre les Autrichiens.
L'Autriche abdique par la voix de son archiduc Charles, qui signe le traité de Campo-Formio le 18 octobre 1797.
Campo-Formio fût plus que tout cela aussi. Il affirma en France et aux armées l'image du général Bonaparte, réalisateur des aspirations des populations fatiguées de la guerre et des troupes épuisées par d'incessantes campagnes. Le « négociateur habile, intransigeant et rebelle « , décrit par Jacques Jourquin, réussit à Campo-Formio une formidable opération personnelle, à défaut d'avoir conclu une grande paix.
Dix-huit mois plus tôt, pour faire face à une première coalition contre la France, le gouvernement du Directoire a confié à Bonaparte, jeune général sans affectation, le commandement d'une armée destinée à attaquer l'Autriche par l'Italie. Sans tarder, le nouveau commandant en chef manifeste son génie stratégique. Il bat d'abord l'armée du Piémont alliée à l'Autriche à Millesimo puis Mondovi, contraignant le roi Victor-Amédée III à signer la paix et à céder Nice et la Savoie à la France. Il bat les Autrichiens à Lodi le 10 mai, puis à Castiglione le 5 août 1796, fait reculer ses adversaires à Arcole le 17 novembre et leur inflige à Rivoli, le 14 janvier 1797, une nouvelle défaite qui lui ouvre la route du Tyrol. Fort de ces éclatantes victoires, il s'installe à Milan et se comporte en véritable vice-roi.
Contexte historique
RépondreSupprimerNé à Ajaccio en Corse, Napoléon Bonaparte rejoint le continent pour suivre des études militaires. Après avoir fréquenté les écoles militaires de Brienne et de Paris, il entre dans l'infanterie et est affecté en 1787 à Valence. En 1789, la Révolution française éclate.
Issu de la petite noblesse corse, le futur Empereur des Français a vingt ans quand débute la Révolution française. Il est alors lieutenant d'artillerie. L'entrée de la France dans la guerre, en 1792, lui permet de démontrer ses talents de chef et de stratège.
Ses connaissances de la stratégie militaire, son habileté et son courage sur les champs de bataille lui permettent de monter en grade. Napoléon est nommé à la tête de l'armée d'Italie, qui est en piteux état. Malgré cela, il parvient à remporter avec elle plusieurs batailles contre les Autrichiens.
L'Autriche abdique par la voix de son archiduc Charles, qui signe le traité de Campo-Formio le 18 octobre 1797.
Campo-Formio fût plus que tout cela aussi. Il affirma en France et aux armées l'image du général Bonaparte, réalisateur des aspirations des populations fatiguées de la guerre et des troupes épuisées par d'incessantes campagnes. Le « négociateur habile, intransigeant et rebelle « , décrit par Jacques Jourquin, réussit à Campo-Formio une formidable opération personnelle, à défaut d'avoir conclu une grande paix.
RépondreSupprimerDix-huit mois plus tôt, pour faire face à une première coalition contre la France, le gouvernement du Directoire a confié à Bonaparte, jeune général sans affectation, le commandement d'une armée destinée à attaquer l'Autriche par l'Italie. Sans tarder, le nouveau commandant en chef manifeste son génie stratégique.
RépondreSupprimerIl bat d'abord l'armée du Piémont alliée à l'Autriche à Millesimo puis Mondovi, contraignant le roi Victor-Amédée III à signer la paix et à céder Nice et la Savoie à la France.
Il bat les Autrichiens à Lodi le 10 mai, puis à Castiglione le 5 août 1796, fait reculer ses adversaires à Arcole le 17 novembre et leur inflige à Rivoli, le 14 janvier 1797, une nouvelle défaite qui lui ouvre la route du Tyrol.
Fort de ces éclatantes victoires, il s'installe à Milan et se comporte en véritable vice-roi.