vendredi 18 juin 2021

2021 - Animation de Brienne aux Invalides*



3 commentaires:

  1. Contexte historique
    Né à Ajaccio en Corse, Napoléon Bonaparte rejoint le continent pour suivre des études militaires. Après avoir fréquenté les écoles militaires de Brienne et de Paris, il entre dans l'infanterie et est affecté en 1787 à Valence. En 1789, la Révolution française éclate.

    Issu de la petite noblesse corse, le futur Empereur des Français a vingt ans quand débute la Révolution française. Il est alors lieutenant d'artillerie. L'entrée de la France dans la guerre, en 1792, lui permet de démontrer ses talents de chef et de stratège.

    Ses connaissances de la stratégie militaire, son habileté et son courage sur les champs de bataille lui permettent de monter en grade. Napoléon est nommé à la tête de l'armée d'Italie, qui est en piteux état. Malgré cela, il parvient à remporter avec elle plusieurs batailles contre les Autrichiens. L'Autriche abdique par la voix de son archiduc Charles, qui signe le traité de Campo-Formio le 18 octobre 1797.

    Biographie courte de Napoléon Bonaparte - Né le 15 août 1769 à Ajaccio (France) et mort le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène (Territoire britannique d'outre-mer), Napoléon dérange et fascine en sa qualité de figure historique et ambiguë. Premier Consul puis Empereur, génie militaire et bâtisseur, il a régné sur l'Europe en despote et a contribué à la modernisation des nations, la France en tête.

    Campo-Formio fut plus que tout cela aussi. Il affirma en France et aux armées l'image du général Bonaparte, réalisateur des aspirations des populations fatiguées de la guerre et des troupes épuisées par d'incessantes campagnes. Le « négociateur habile, intransigeant et rebelle « , décrit par Jacques Jourquin, réussit à Campo-Formio une formidable opération personnelle, à défaut d'avoir conclu une grande paix.

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  2. Réflexions de dimensions philosophiques
    Pensées philosophiques

    L’écoute attentive et critique des paroles de Sainte-Hélène, considérées en toutes leurs dimensions, peut en partie faire reculer ces limites. Cela en dépit d’incertitudes et d’imprécisions de deux types : celles que comportent les réceptions et les relations par les interlocuteurs de Napoléon (Las Cases, O’Méara, Gourgaud, Montholon…) des réflexions de dimensions philosophiques de l’empereur ; celles aussi qui tiennent à ce que Napoléon Bonaparte expose lui-même, le plus souvent, ces réflexions sur le mode verbal et discontinu de la conversation. C’est d’ailleurs là ce qui rend indispensable (même si cela constitue un vaste et inépuisable labeur) l’effort pour chercher à croiser l’apport des documents de Sainte-Hélène avec celui des notes de lecture, des écrits (romanesques, historiques, stratégiques, politiques), de la correspondance, des paroles et des conversations antérieures qui s’enracinent dans les diverses étapes de la vie de Napoléon. Les réflexions qui s’expriment dans les textes et les paroles de Napoléon Bonaparte n’ont rien de linéaire.

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  3. Le 5 mai 1821, après sept ans d'exil sur l'île britannique de Sainte-Hélène, l'empereur déchu Napoléon rend son dernier soupir.

    Les derniers moments de Napoléon Bonaparte
    Le 1er mai 1821, il s’était levé ; mais une faiblesse l’obligea à se faire recoucher. Il avait fait placer en face de son lit le buste de son fils, sur lequel il avait constamment les yeux fixés. Le 3 mai, les symptômes devinrent plus alarmants. Le 4 mai, on eut quelque espoir. Le lendemain, 5 mai, à sept heures du matin, on l’entendit balbutier.

    " France… France… ". Ce furent les derniers mots qu’il prononça. À dix-sept heures quarante-neuf, au moment où le soleil quittait l’horizon, Napoléon croisa les bras avec effort, et prononça les mots tête… armée… jeta un dernier regard sur le buste de son fils et expira, étant âgé de cinquante et un an, sept mois, vingt jours. Napoléon est mort le 5 mai 1821.

    Le lendemain, le gouverneur de l'île, sir Hudson Lowe, bien qu'en perpétuel conflit avec son ancien prisonnier, venant en personne s’assurer de la mort de Bonaparte, a déclaré alors à son entourage : « Hé bien, Messieurs, c'était le plus grand ennemi de l'Angleterre et le mien aussi ; mais je lui pardonne tout.

    À la mort d'un si grand homme, on ne doit éprouver qu'une profonde douleur et de profonds regrets. »

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