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| l'Apollonide, une maison close à Paris* D'après mes dessins à la mine de plomb 2019 - Le Projet 2 - présentation des pages 2023 - Bandeau L'Apollonide Alphabet* |
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| l'Apollonide, une maison close à Paris* D'après mes dessins à la mine de plomb 2019 - Le Projet 2 - présentation des pages 2023 - Bandeau L'Apollonide Alphabet* |
A l’aube du XXème siècle, la syphilis reste un fléau au même titre que la tuberculose ou l’alcoolisme (triade des pestes contemporaines) : • péril vénérien • « hérédosyphilis » de Fournier (Traité de la syphilis (1898-1901)) • syphilophobie
RépondreSupprimerDécès de personnages connus à la suite de Syphilis…
Guy de Maupassant, mort à 42 ans (1893) : « J'ai la vérole ! Enfin la vraie, pas la misérable chaude-pisse, pas l'ecclésiastique cristalline, pas les bourgeoises crêtes de coq, les légumineux choux-fleurs, non, non, la grande vérole, celle dont est mort François I er . »
Alphonse Daudet, mort à 57 ans (1897)
Henri de Toulouse-Lautrec, mort à 36 ans (1901)
Paul Gauguin, mort à 54 ans (1903)
Pourtant le mode de contamination, par voie sexuelle, est connu depuis très longtemps…
RépondreSupprimer…tout comme les mesures préventives : le « préservatif » inventé par Gabriel Fallope (1523 – 1562) (surnommé « gant de Vénus » par Shakespeare (1564 – 1616))
Alors comment expliquer que 14 à 15% des décès soient attribués à cette maladie au début du XXème siècle ?
Le traitement mercuriel est toujours la référence bien qu’il soit inefficace et responsable d’une morbidité importante…
Non-respect des mesures prophylactiques proposées par Fournier et adoptées par l’Académie de Médecine :
Contrôle de l’armée
Surveillance de la prostitution
Première Guerre mondiale : la prostitution, facteur majeur du fléau des maladies vénériennes.
Quelle est la vision de la médecine vis-à-vis des prostituées au début du siècle ?
RépondreSupprimer« Cette enquête a démontré l’inanité des griefs qui avaient été formulées par des créatures qui peuvent être intéressantes en tant que malades, mais aux déclarations desquelles il ne faut ajouter foi que sous les plus expresses réserves »