Napoléon ne s’était pas trompé. Ce 15 décembre 1840, malgré un froid soutenu de moins 10 degrés, un million d’hommes, de femmes et d’enfants se sont pressés tout au long du parcours que son cercueil doit emprunter. Du pont de Neuilly jusqu’aux Invalides, la foule des spectateurs est prodigieuse. Même les toits des maisons sont couverts. L’impatience, l’excitation, la peine et la joie se mêlent dans une attente insoutenable. Soudain, à trois points différents de l’horizon, le son du canon éclate provoquant le silence. Le soleil voilé jusqu’à ce moment, reparaît en même temps. L’effet est prodigieux.
Le char s’ébranle, on commence à l’entrevoir. Alors, dans un triste et fanatique amour, tous l’acclament tandis que le cercueil passe sur un pavois au dessus du battement des coeurs des vétérans et de l’inclination terrible de leurs drapeaux.
Napoléon ne s’était pas trompé. Ce 15 décembre 1840, malgré un froid soutenu de moins 10 degrés, un million d’hommes, de femmes et d’enfants se sont pressés tout au long du parcours que son cercueil doit emprunter. Du pont de Neuilly jusqu’aux Invalides, la foule des spectateurs est prodigieuse. Même les toits des maisons sont couverts. L’impatience, l’excitation, la peine et la joie se mêlent dans une attente insoutenable. Soudain, à trois points différents de l’horizon, le son du canon éclate provoquant le silence. Le soleil voilé jusqu’à ce moment, reparaît en même temps. L’effet est prodigieux.
RépondreSupprimerLe char s’ébranle, on commence à l’entrevoir. Alors, dans un triste et fanatique amour, tous l’acclament tandis que le cercueil passe sur un pavois au dessus du battement des coeurs des vétérans et de l’inclination terrible de leurs drapeaux.