«Tout à coup, le canon éclate à la fois à trois points différents de l’horizon. Ce triple bruit simultané enferme l’oreille dans une sorte de triangle formidable et superbe. Des tambours éloignés battent aux champs. Le char de l’empereur apparaît. Le soleil voilé jusqu’à ce moment, reparaît en même temps. L’effet est prodigieux.
Deux heures durant est célébré l’office des martyrs par l’Archevêque de Paris. Tandis que le roi Louis-Philippe 1er se voit présenter par le maréchal Soult (1769 - 1851) l’épée d’Austerlitz & de Marengo, il demande au Général Bertrand de placer celle-ci sur le cercueil de l’Empereur. Le vieux militaire tremble trop pour accomplir cet ultime devoir. Le général Gourgaud (1783 - 1852) s’en acquitte à sa place. Enfin, alors que depuis quinze jours qu’il était à l’agonie, il pressait son médecin de le faire vivre jusqu’à la cérémonie fatale, le service religieux terminé, le maréchal Moncey (1754 - 1842) se fit porter jusqu’au catafalque, prit l’aspersoir, jeta l’eau bénite et lança le mot de la fin : « Et maintenant, rentrons mourir.»
Napoléon Bonaparte, selon sa volonté, reposait à jamais « sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français qu'il a tant aimé ».
«Tout à coup, le canon éclate à la fois à trois points différents de l’horizon. Ce triple bruit simultané enferme l’oreille dans une sorte de triangle formidable et superbe.
RépondreSupprimerDes tambours éloignés battent aux champs. Le char de l’empereur apparaît.
Le soleil voilé jusqu’à ce moment, reparaît en même temps. L’effet est prodigieux.
Deux heures durant est célébré l’office des martyrs par l’Archevêque de Paris.
RépondreSupprimerTandis que le roi Louis-Philippe 1er se voit présenter par le maréchal Soult (1769 - 1851) l’épée d’Austerlitz & de Marengo, il demande au Général Bertrand de placer celle-ci sur le cercueil de l’Empereur. Le vieux militaire tremble trop pour accomplir cet ultime devoir. Le général Gourgaud (1783 - 1852) s’en acquitte à sa place. Enfin, alors que depuis quinze jours qu’il était à l’agonie, il pressait son médecin de le faire vivre jusqu’à la cérémonie fatale, le service religieux terminé, le maréchal Moncey (1754 - 1842) se fit porter jusqu’au catafalque, prit l’aspersoir, jeta l’eau bénite et lança le mot de la fin : « Et maintenant, rentrons mourir.»
Napoléon Bonaparte, selon sa volonté, reposait à jamais « sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français qu'il a tant aimé ».