Oublions l’image de cette façade discrète, de ces huit étages de bureaux coincés entre deux restaurants. Remontons alors 143 ans en arrière, en 1877. Alexandrine Jouannet, dite Kelly, alias Fatma, ou encore Madame Darcourt, y investit les lieux. Elle voulait que le Tout-Paris scande : « le 12, rue Chabanais, lieu de tous les plaisirs ». Le Chabanais fut d’abord une maison orientaliste, très en vogue à la fin du XIXe siècle. À bien écouter Nicole Canet, véritable historienne de l’érotisme, passionnée de l’image et auteure du livre, Le Chabanais ; Paris était la ville de la fantaisie en Europe. Le Chabanais en était la parfaite illustration. Chacune des trente pièces du lieu était décorée selon un thème différent. Lumières, ameublement, rien ne fut laissé au hasard. Ainsi, vous pouviez vous retrouver dans la chambre médiévale, hindoue, Napoléon III ou encore Louis XIV… ambiance feutrée et rococo était proposée afin de satisfaire les plus indicibles caprices.
Oublions l’image de cette façade discrète, de ces huit étages de bureaux coincés entre deux restaurants. Remontons alors 143 ans en arrière, en 1877. Alexandrine Jouannet, dite Kelly, alias Fatma, ou encore Madame Darcourt, y investit les lieux. Elle voulait que le Tout-Paris scande : « le 12, rue Chabanais, lieu de tous les plaisirs ». Le Chabanais fut d’abord une maison orientaliste, très en vogue à la fin du XIXe siècle. À bien écouter Nicole Canet, véritable historienne de l’érotisme, passionnée de l’image et auteure du livre, Le Chabanais ; Paris était la ville de la fantaisie en Europe. Le Chabanais en était la parfaite illustration. Chacune des trente pièces du lieu était décorée selon un thème différent. Lumières, ameublement, rien ne fut laissé au hasard. Ainsi, vous pouviez vous retrouver dans la chambre médiévale, hindoue, Napoléon III ou encore Louis XIV… ambiance feutrée et rococo était proposée afin de satisfaire les plus indicibles caprices.
RépondreSupprimer