Marie, Gilbert Deguingand naît le 24 juillet 1891 dans la commune de Viroflay, en Seine-et-Oise (actuellement, Yvelines). Contrairement à ce que pourront laisser penser les articles écrits dans la presse de l’époque, son patronyme souvent mal orthographié « De Guingand » n’a rien d’aristocratique. Il est issu d’une famille assez aisée dont le père est artiste peintre et, fait plutôt rare pour l’époque, vit en concubinage avec sa mère. Le jeune homme fréquente le lycée Hoche de Versailles près du domicile de ses parents et se passionne pour l’aviation mais aussi pour la peinture. Exercant le métier de peintre-décorateur, il doit partir au mois d’octobre 1912 effectuer son service militaire et se retrouve incorporé comme simple soldat au 5e régiment d’infanterie coloniale de Cherbourg, avant d’être muté au 21e régiment d’infanterie coloniale à Ivry. Il s’y trouve toujours quand éclate la guerre et le soldat Deguingand va combattre sur la frontière belge puis, alors promu au grade de caporal, va participer à la bataille de la Marne. Une bronchite le tient éloigné du front d’octobre à décembre 1914. Reprenant sa place en ligne où il fait fonction de mitrailleur, il subit une blessure au genou en mai 1915 qui empire en hydarthrose et le fait déclarer inapte au combat d’infanterie. Volontaire pour l’aviation, il intègre les écoles de pilotage en juillet 1915 et en sort breveté en février 1916 mais va connaître une longue attente au Groupement des Divisions d’Entrainement. Il n’est affecté en unité que le 7 juillet 1916 à l’escadrille C.34 sur Caudron G.4, qui stationne sur le front des Vosges près de Belfort.
Marie, Gilbert Deguingand naît le 24 juillet 1891 dans la commune de Viroflay, en Seine-et-Oise (actuellement, Yvelines). Contrairement à ce que pourront laisser penser les articles écrits dans la presse de l’époque, son patronyme souvent mal orthographié « De Guingand » n’a rien d’aristocratique. Il est issu d’une famille assez aisée dont le père est artiste peintre et, fait plutôt rare pour l’époque, vit en concubinage avec sa mère. Le jeune homme fréquente le lycée Hoche de Versailles près du domicile de ses parents et se passionne pour l’aviation mais aussi pour la peinture. Exercant le métier de peintre-décorateur, il doit partir au mois d’octobre 1912 effectuer son service militaire et se retrouve incorporé comme simple soldat au 5e régiment d’infanterie coloniale de Cherbourg, avant d’être muté au 21e régiment d’infanterie coloniale à Ivry.
RépondreSupprimerIl s’y trouve toujours quand éclate la guerre et le soldat Deguingand va combattre sur la frontière belge puis, alors promu au grade de caporal, va participer à la bataille de la Marne. Une bronchite le tient éloigné du front d’octobre à décembre 1914. Reprenant sa place en ligne où il fait fonction de mitrailleur, il subit une blessure au genou en mai 1915 qui empire en hydarthrose et le fait déclarer inapte au combat d’infanterie. Volontaire pour l’aviation, il intègre les écoles de pilotage en juillet 1915 et en sort breveté en février 1916 mais va connaître une longue attente au Groupement des Divisions d’Entrainement. Il n’est affecté en unité que le 7 juillet 1916 à l’escadrille C.34 sur Caudron G.4, qui stationne sur le front des Vosges près de Belfort.