LA GRANDE MINE D'OVILLERS-LA-BOISSELLE La guerre de positions obligea très rapidement les belligérants à recourir à de nouvelles techniques de combat. Dans certains secteurs du front, les tranchées sont tellement rapprochées (moins d'une soixantaine de mètres) que les attaques en surface, appuyées par l'artillerie, deviennent impossibles car les obus peuvent atteindre les tranchées du camp qui les tirent. S'inspirant d'une ancienne technique remontant au Moyen Age, la sape des châteaux forts, les combattants se lancent parfois dans une guerre des mines. Les combats se poursuivent en milieu souterrain. A partir de leur tranchée de première ligne, les sapeurs commencent par creuser un puits vertical ou très incliné dont la profondeur varie généralement de 6 à 20 mètres.
Le secteur de La Boisselle fut également le théâtre de ce type de combat. Dans la nuit du 6 au 7 février 1915, les Allemands font sauter trois mines dans la partie sud de La Boisselle alors occupée par les Français. Ces entonnoirs sont encore visibles dans une pâture à l'aspect complètement boursouflé. Ce village a été transformé en forteresse par les Allemands. Le front passe juste au sud-ouest des habitations. La 34ème division britannique, avec ses 101, 102 et 103èmes brigades principalement composées d'Ecossais et d'Irlandais, est chargée de cet objectif le 1er juillet 1916. Afin de faciliter la progression de l'infanterie, les sapeurs britanniques ont placé des fourneaux de mine généreusement garnis dans les secteurs réputés difficiles : celui de La Boisselle Sud est doté de 27 tonnes d'explosifs ! De 7 heures 20 à 7 heures 28, de terrifiantes explosions se font entendre à Beaumont-Hamel (The Hawthorn Ridge et Redout Mine), à La Boisselle (Y Sape Mine et Lochnagar) ou encore à Fricourt avec les trois mines du Tambour. Deux minutes plus tard, des milliers de combattants britanniques partent à l'assaut.
RépondreSupprimerLA GRANDE MINE D'OVILLERS-LA-BOISSELLE
La guerre de positions obligea très rapidement les belligérants à recourir à de nouvelles techniques de combat. Dans certains secteurs du front, les tranchées sont tellement rapprochées (moins d'une soixantaine de mètres) que les attaques en surface, appuyées par l'artillerie, deviennent impossibles car les obus peuvent atteindre les tranchées du camp qui les tirent. S'inspirant d'une ancienne technique remontant au Moyen Age, la sape des châteaux forts, les combattants se lancent parfois dans une guerre des mines. Les combats se poursuivent en milieu souterrain. A partir de leur tranchée de première ligne, les sapeurs commencent par creuser un puits vertical ou très incliné dont la profondeur varie généralement de 6 à 20 mètres.
RépondreSupprimerLe secteur de La Boisselle fut également le théâtre de ce type de combat. Dans la nuit du 6 au 7 février 1915, les Allemands font sauter trois mines dans la partie sud de La Boisselle alors occupée par les Français. Ces entonnoirs sont encore visibles dans une pâture à l'aspect complètement boursouflé.
Ce village a été transformé en forteresse par les Allemands. Le front passe juste au sud-ouest des habitations. La 34ème division britannique, avec ses 101, 102 et 103èmes brigades principalement composées d'Ecossais et d'Irlandais, est chargée de cet objectif le 1er juillet 1916. Afin de faciliter la progression de l'infanterie, les sapeurs britanniques ont placé des fourneaux de mine généreusement garnis dans les secteurs réputés difficiles : celui de La Boisselle Sud est doté de 27 tonnes d'explosifs ! De 7 heures 20 à 7 heures 28, de terrifiantes explosions se font entendre à Beaumont-Hamel (The Hawthorn Ridge et Redout Mine), à La Boisselle (Y Sape Mine et Lochnagar) ou encore à Fricourt avec les trois mines du Tambour. Deux minutes plus tard, des milliers de combattants britanniques partent à l'assaut.