jeudi 17 octobre 2019

2019 - 1916 - Troisièmes sangs dans les rangs

Réalisé sur un format Raisin

4 commentaires:

  1. Bonjour à toutes et tous,
    je vous présente…
    1916 - Troisièmes sangs dans les rangs

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  2. Verdun
    la bataille de Verdun



    La bataille de 1916 a fait plus de 700.000 victimes : 306.000 tués et disparus (dont 163.000 Français et 143.000 Allemands), environ 406.000 blessés (dont 216.000 Français et 190.000 Allemands). Parmi les chiffres les plus divers et les plus excessifs cités à propos des pertes de Verdun, c'est ce qui, en ordre de grandeur, paraît le plus proche de la réalité... Cette bataille (destinée à "saigner à blanc l'armée française") a finalement coûté des pertes quasiment identiques dans les deux armées adverses.

    la bataille de Verdun



    La bataille de 1916 a fait plus de 700.000 victimes : 306.000 tués et disparus (dont 163.000 Français et 143.000 Allemands), environ 406.000 blessés (dont 216.000 Français et 190.000 Allemands). Parmi les chiffres les plus divers et les plus excessifs cités à propos des pertes de Verdun, c'est ce qui, en ordre de grandeur, paraît le plus proche de la réalité... Cette bataille (destinée à "saigner à blanc l'armée française") a finalement coûté des pertes quasiment identiques dans les deux armées adverses.

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  3. Sur le champ de bataille, autour de Verdun, neuf villages furent détruits: Beaumont, Bezonvaux, Cumières, Douaumont, Fleury, Haumont, Louvemont, Ornes, Vaux ; les habitants, 3000 au total, ayant fui avant le mois de février 1916.
    Dès la fin de la guerre, se pose le problème de la désignation de cet espace dont la remise en état paraît difficile, voire impossible, pour des raisons techniques, économiques et morales.
    Dès 1919, l'Etat se rend acquéreur de ces territoires jugés irrécupérables. Ainsi la "Zone Rouge" est-elle constituée, une appellation générique sans rapport symbolique avec le sang versé ou la puissance de feu déployée mais due simplement, semble-t-il, au traçage en rouge sur les plans cadastraux de la délimitation de ces terrains !
    Ces villages martyrs sont considérés comme de véritables communes dirigées par des commissions municipales (pour huit d'entre eux), chargées de perpétuer leur mémoire. Une chapelle a été érigés sur chacune d'entre elles, ou chaque année, le jour de la fête nationale, les anciens habitants s'y rassemble et prient pour leurs défunts. Le statut administratif de ces villages "fantômes" constitue un cas unique en France !

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  4. Au total, on s'est battu autour de Verdun du début à la fin de la guerre, la bataille de 1916, dite "bataille de Verdun" ayant été un temps fort de tous ces combats de 1914 à 1918. Elle dura 300 jours et 300 nuits. Mais cette bataille joua un rôle décisif dans la victoire finale dans la mesure où les Allemands, ayant connu un échec dans leur tentative de percer le front à Verdun, se sont alors lancés dans la guerre sous-marine provoquant ainsi l'entrée en guerre des Etats-Unis ; ce qui modifia le rapport de force en faveur des Alliés...



    Cette bataille franco-allemande (où furent engagées d'importantes forces coloniales), a été en définitive non seulement une bataille de France importante, mais bien la bataille de la France, puisque près des 3/4 de l'armée française ont combattu à Verdun.
    De ce fait, elle est devenue d'emblée, dans la conscience nationale, le symbole de la Grande Guerre qu'elle résume et dont elle marque à la fois le sommet et le tournant. La ville de Verdun devenant son lieu de mémoire éminemment symbolique.

    A l'Armistice de 1918, l'évêque de Verdun, Monseigneur GINISTY et le général VALANTIN, gouverneur de Verdun, parcourent l'ancien champ de bataille et remarquent de nombreux ossements de soldats tombés en 1916.

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