Mes vœux mis en scène 2023* 2021 - Animation de Brienne aux Invalides* 2021 - Animation Ultime combat* |
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Tout au long de son règne, en France, ou pendant ses campagnes militaires, Napoléon cultivera des maîtresses, d
RépondreSupprimeres femmes qui s'offriront à lui, dans un but politique ou bien par amour. Parmi ces femmes, deux ont été très importantes. Il s'agit d'Éléonore Denuelle et de Marie Walewska.
Au premier rang des femmes qui partagèrent la vie quotidienne des soldats, ces femmes robustes qui, rarement, inspiraient d’autre tendre sentiment que la reconnaissance: les cantinières et les vivandières.
RépondreSupprimerUn décret de 1810, leur donne droit, en temps de guerre, aux soins gratuits dans les hôpitaux militaires, remboursement des frais étant effectués par leur corps d’origine.
Leur nombre a été fixé par un arrêté de l’An VIII qui prescrit par ailleurs que ces femmes doivent être des citoyennes de bonnes manières, mariées à des soldats ou sous-officiers en activité de service, reconnues les plus actives, les plus utiles aux troupes, et « dont la conduite et les mœurs est des plus régulières. »
Les cantinières et vivandières n'ont jamais eu d'uniforme établit par les règlements ; il faudra attendre l'époque Louis-Philippe et le Second-Empire pour voir apparaître des "tenues de corps". Ce n'est vraiment sous la Ille république que ces dames auront une tenue réglementée.
De la Révolution à l'Empire, cantinières et vivandières auront des tenues civiles agrémentées parfois d'éléments militaires comme des bottes. des guêtres, un bonnet de police, voir une pelisse.
Des combattantes parfois héroïques
RépondreSupprimerSans entrer dans le domaine particulier des femmes soldats (principalement sous la période révolutionnaire). certaines cantinières ou vivandières eurent parfois des actions héroïques ou payèrent de leur vie leur dévouement. Tous les amateurs de l'épopée connaissent le tableau de Leieune sur la bataille de Chiclana où l'on voit Catherine Baland cantinière au 95e distribuer de l'eau-de-vie aux soldats elle reçut la croix en 1813.
Cazajus, cantinière au 57e, qui se distingue le 5 juin 1807 à l'attaque de Lomitten en allant distribuer sous une grêle de balles deux barils d'eau-de-vie à nos soldats. Marie Dauranne, blanchisseuse â la 51e demi-brigade qui, le 21 décembre 1796, sauve un soldat de la noyade en se jetant à l'eau.
On pourrait en citer encore de nombreuses, l'article serait bien trop long !
A une époque ou le courage était une chose banale, il convenait de rappeler que celui-ci n'était pas exclusivement l'apanage du sexe fort.
Des femmes, bien de chez nous celles-là, partageaient la vie quotidienne des soldats. Au premier rang, ces femmes robustes qui, rarement, inspiraient d'autre tendre sentiment que la reconnaissance. Nous avons nommé les cantinières et les vivandières.
15 Décembre 1840, retour de Napoléon 1er à Paris
RépondreSupprimerDans les jours les plus sombres de Sainte-Hélène, il l’avait dit à ses compagnons :
“Vous entendrez encore Paris crier “Vive l’Empereur !...”
Napoléon ne s’était pas trompé. Ce 15 décembre 1840, malgré un froid soutenu de moins 10 degrés, un million d’hommes, de femmes et d’enfants se sont pressés tout au long du parcours que son cercueil doit emprunter. Du pont de Neuilly jusqu’aux Invalides, la foule des spectateurs est prodigieuse. Même les toits des maisons sont couverts. L’impatience, l’excitation, la peine et la joie se mêlent dans une attente insoutenable. Soudain, à trois points différents de l’horizon, le son du canon éclate provoquant le silence. Le soleil voilé jusqu’à ce moment, reparaît en même temps. L’effet est prodigieux.
Le char s’ébranle, on commence à l’entrevoir. Alors, dans un triste et fanatique amour, tous l’acclament tandis que le cercueil passe sur un pavois au dessus du battement des coeurs des vétérans et de l’inclination terrible de leurs drapeaux.
Victor Hugo évoquera cette journée dans Les Rayons et les Ombres :
Ciel glacé ! soleil pur ! Oh ! brille dans l’histoire ! Du funèbre triomphe, impérial flambeau ! Que le peuple à jamais te garde en sa mémoire Jour beau comme la gloire, froid comme le tombeau.