Laurent Ruamps 10 victoires sûres, 6 victoires probables Laurent, Baptiste, Firmin Ruamps voit le jour le 14 février 1897 dans la commune de Saint-Germain-du-Bel-Air tout près d’Ussel, dans le Lot, où son père est le meunier du village, habitant au moulin de Finoul. Le jeune homme commence très tôt à travailler au moulin de son père ; quand éclate la guerre il n’est âgé que de 17 ans et n’a pas effectué son service national.
Il n’effectue aucune démarche particulière pour s’engager et se fait mobiliser avec sa classe d’âge le 12 janvier 1916, se trouvant affecté comme soldat conducteur sur la base aérienne de St-Cyr (Versailles) où il va passer près de sept mois à manipuler et transporter des pièces détachées d’appareils. Il se porte alors volontaire pour devenir pilote et sa demande finit par être acceptée au mois d’octobre 1916, quand il part dans les écoles de pilotage dont il revient breveté et promu au grade de caporal. Il est alors affecté à l’escadrille N 87 le 17 mai 1917, une unité basée à Toul en Lorraine dans un secteur calme où les combats sont plus rares et l’équipement des unités qui y sont stationnées jugé non prioritaire : la N 87 est ainsi équipée de chasseurs Nieuport 24, qui sont quelque peu dépassés face à l’aviation allemande. Malgré ces limitations, Ruamps va vite démontrer des talents de chasseur en remportant une première victoire homologuée le 21 août 1917. Promu au grade de sergent, il lui faudra attendre le 4 janvier 1918 pour remporter son second succès qui lui vaut une nouvelle promotion au grade d’adjudant. Rééquipé sur SPAD VII au mois de mars 1918, il va remporter de nouvelles victoires, puis va terminer la guerre en Champagne alors que la SPA 87 aura été regroupée avec les SPA 38, 92 et 152 pour former le GC 22. Il compte officiellement 7 victoires homologuées à l’armistice, mais il va se battre pour se faire homologuer trois autres de ses succès après l’armistice (une le 9 mars, et deux autres le 27 mars). Du fait des homologations tardives, il n’a pas été cité dans le communiqué aux armées comme il est d’usage pour les pilotes ayant atteint l0 victoires, celui-ci cessant de paraître à l’armistice.
Laurent Ruamps
RépondreSupprimer10 victoires sûres, 6 victoires probables
Laurent, Baptiste, Firmin Ruamps voit le jour le 14 février 1897 dans la commune de Saint-Germain-du-Bel-Air tout près d’Ussel, dans le Lot, où son père est le meunier du village, habitant au moulin de Finoul. Le jeune homme commence très tôt à travailler au moulin de son père ; quand éclate la guerre il n’est âgé que de 17 ans et n’a pas effectué son service national.
Il n’effectue aucune démarche particulière pour s’engager et se fait mobiliser avec sa classe d’âge le 12 janvier 1916, se trouvant affecté comme soldat conducteur sur la base aérienne de St-Cyr (Versailles) où il va passer près de sept mois à manipuler et transporter des pièces détachées d’appareils. Il se porte alors volontaire pour devenir pilote et sa demande finit par être acceptée au mois d’octobre 1916, quand il part dans les écoles de pilotage dont il revient breveté et promu au grade de caporal. Il est alors affecté à l’escadrille N 87 le 17 mai 1917, une unité basée à Toul en Lorraine dans un secteur calme où les combats sont plus rares et l’équipement des unités qui y sont stationnées jugé non prioritaire : la N 87 est ainsi équipée de chasseurs Nieuport 24, qui sont quelque peu dépassés face à l’aviation allemande.
RépondreSupprimerMalgré ces limitations, Ruamps va vite démontrer des talents de chasseur en remportant une première victoire homologuée le 21 août 1917. Promu au grade de sergent, il lui faudra attendre le 4 janvier 1918 pour remporter son second succès qui lui vaut une nouvelle promotion au grade d’adjudant. Rééquipé sur SPAD VII au mois de mars 1918, il va remporter de nouvelles victoires, puis va terminer la guerre en Champagne alors que la SPA 87 aura été regroupée avec les SPA 38, 92 et 152 pour former le GC 22. Il compte officiellement 7 victoires homologuées à l’armistice, mais il va se battre pour se faire homologuer trois autres de ses succès après l’armistice (une le 9 mars, et deux autres le 27 mars). Du fait des homologations tardives, il n’a pas été cité dans le communiqué aux armées comme il est d’usage pour les pilotes ayant atteint l0 victoires, celui-ci cessant de paraître à l’armistice.