Hector Garaud naît le 27 août 1897 à St Antoine en Isère, dans une famille aisée de négociants. D’un tempérament sportif, le jeune homme entame des études à l’école de commerce et d’industrie de Romans et en obtient le diplôme professionnel à 17 ans, en 1914. Quand éclate la guerre il n’a pas pu effectuer son service militaire en raison de son jeune âge. Il se destine à préparer le concours d’entrée aux Arts et Métiers à Paris où il part pour travailler comme mécanicien aux usines Renault et Canton-Unné. Avec l’autorisation de son père qui est mobilisé comme officier, il s’engage dans l’armée pour la durée de la guerre en juillet 1915, peu avant son 18e anniversaire. Il est alors incorporé au 2e groupe d’aviation avec la ferme intention de pouvoir devenir pilote. Mais ses ambitions sont déçues car il ne sera affecté en septembre 1915 que comme mécanicien à l’escadrille V 97 du Camp Retranché de Paris. Il a beau faire jouer les relations de son père, qui sollicite le piston du député de l’Isère : rien n’y fait, du fait de son chef d’escadrille qui le qualifie de soldat médiocre et indiscipliné. Il peut toutefois effectuer des vols en tant que mitrailleur lors de patrouilles de surveillance autour de la capitale, qui est d’ailleurs vide de toute aviation ennemie… 13 victoires, 10 combats non homologués.
Hector Garaud naît le 27 août 1897 à St Antoine en Isère, dans une famille aisée de négociants. D’un tempérament sportif, le jeune homme entame des études à l’école de commerce et d’industrie de Romans et en obtient le diplôme professionnel à 17 ans, en 1914.
RépondreSupprimerQuand éclate la guerre il n’a pas pu effectuer son service militaire en raison de son jeune âge. Il se destine à préparer le concours d’entrée aux Arts et Métiers à Paris où il part pour travailler comme mécanicien aux usines Renault et Canton-Unné. Avec l’autorisation de son père qui est mobilisé comme officier, il s’engage dans l’armée pour la durée de la guerre en juillet 1915, peu avant son 18e anniversaire.
Il est alors incorporé au 2e groupe d’aviation avec la ferme intention de pouvoir devenir pilote. Mais ses ambitions sont déçues car il ne sera affecté en septembre 1915 que comme mécanicien à l’escadrille V 97 du Camp Retranché de Paris. Il a beau faire jouer les relations de son père, qui sollicite le piston du député de l’Isère : rien n’y fait, du fait de son chef d’escadrille qui le qualifie de soldat médiocre et indiscipliné. Il peut toutefois effectuer des vols en tant que mitrailleur lors de patrouilles de surveillance autour de la capitale, qui est d’ailleurs vide de toute aviation ennemie…
13 victoires, 10 combats non homologués.