Hôpital et crise du Covid-19 : « C’est à l’État de protéger la population et à l’hôpital de protéger ses salariés »
L’AP-HP est le plus gros employeur d’Île-de-France, avec près de 100 000 employés répartis sur 39 hôpitaux qui reçoivent plus de 8 millions de patients chaque année. Des employés exténués après la crise du Covid-19 et inquiets, malgré les promesses du Ségur de la santé.
Le Ségur de la santé s’est conclu le 13 juillet dernier avec 7,6 milliards d’euros par an consacrés à la revalorisation des salaires des soignants et la promesse d’investir 19 milliards d’euros pour participer à améliorer leur quotidien. Mais ce signal, aussi révolutionnaire soit-il, n’est pas près d’effacer l’imbroglio de la première vague du Covid-19 dans les établissements de santé, frappés par le manque de masques et de protections pour les salariés, qui restent aujourd’hui en proie au doute : pourquoi a-t-il fallu se rationner dans les différents services, pourquoi les hôpitaux se sont-ils retrouvés avec un stock très limité de masques FFP2 ?
Soignante dans le service Covid-19 d’un hôpital de l’AP-HP, Julie a expliqué au quotidien La Croix, avoir été « sommée de garder la même surblouse pour s’occuper de quatre ou cinq patients ». Elle l’affirme : « l’ensemble des soignants s’inquiète, forcément ». Et il y avait de quoi s’inquiéter : les personnels médicaux et paramédicaux ont payé le prix de l’épidémie. Plus de 31 000 cas de Covid-19 ont été déclarés (29 % chez les infirmiers, 24 % chez les aides-soignants) et on dénombre au moins 16 morts dans les rangs de salariés qui, protégés par le Code du travail, auraient dû être équipés et profiter du même principe de précaution que les salariés du privé. C’est ce défaut de sécurité des salariés, qui pourrait mener à une véritable judiciarisation de la crise du Covid-19.
Bonjour à toutes et tous,
RépondreSupprimerje vous présente…
CORONAVIRUS - A cœur vaillant, rien ne résiste*
Hôpital et crise du Covid-19 : « C’est à l’État de protéger la population et à l’hôpital de protéger ses salariés »
RépondreSupprimerL’AP-HP est le plus gros employeur d’Île-de-France, avec près de 100 000 employés répartis sur 39 hôpitaux qui reçoivent plus de 8 millions de patients chaque année. Des employés exténués après la crise du Covid-19 et inquiets, malgré les promesses du Ségur de la santé.
Le Ségur de la santé s’est conclu le 13 juillet dernier avec 7,6 milliards d’euros par an consacrés à la revalorisation des salaires des soignants et la promesse d’investir 19 milliards d’euros pour participer à améliorer leur quotidien. Mais ce signal, aussi révolutionnaire soit-il, n’est pas près d’effacer l’imbroglio de la première vague du Covid-19 dans les établissements de santé, frappés par le manque de masques et de protections pour les salariés, qui restent aujourd’hui en proie au doute : pourquoi a-t-il fallu se rationner dans les différents services, pourquoi les hôpitaux se sont-ils retrouvés avec un stock très limité de masques FFP2 ?
RépondreSupprimerSoignante dans le service Covid-19 d’un hôpital de l’AP-HP, Julie a expliqué au quotidien La Croix, avoir été « sommée de garder la même surblouse pour s’occuper de quatre ou cinq patients ». Elle l’affirme : « l’ensemble des soignants s’inquiète, forcément ». Et il y avait de quoi s’inquiéter : les personnels médicaux et paramédicaux ont payé le prix de l’épidémie. Plus de 31 000 cas de Covid-19 ont été déclarés (29 % chez les infirmiers, 24 % chez les aides-soignants) et on dénombre au moins 16 morts dans les rangs de salariés qui, protégés par le Code du travail, auraient dû être équipés et profiter du même principe de précaution que les salariés du privé. C’est ce défaut de sécurité des salariés, qui pourrait mener à une véritable judiciarisation de la crise du Covid-19.
RépondreSupprimerSource Actualité-Juridique