Georges Madon Le baron rouge français Georges, Félix Madon nait en 1892 à Bizerte dans une famille relativement aisée de colons : son père, originaire de Côte d’Or, est un ancien soldat du génie établi en Tunisie où il ouvre un restaurant à Tunis mais décède en 1898 alors que Georges n’a que six ans. Le jeune garçon va grandir à Tunis avec ses deux sœurs et se passionner pour le sport. Mais des crises de paludisme conduisent le jeune adolescent à interrompre ses études et à rester à la maison, d’où il s’évade en dévorant les revues techniques décrivant les exploits des premiers aviateurs. Sa décision est prise : il sera pilote. En 1911, arrachant à sa mère un séjour en France pour raisons de santé, il court s’inscrire à l’école de pilotage Blériot d’Etampes et obtient son brevet de pilote civil, à peine âgé de 19 ans. Il va alors tenter sans succès de gagner sa vie en se produisant dans des meetings et même en projetant de devenir mercenaire pour l’armée turque, avant de décider de devenir pilote militaire et de s’engager volontairement le 12 mars 1912. il termine la guerre avec 41 victoires officielles, soit le 4e as français de la guerre, il compte selon ses notes 64 succès non homologuées, un record en la matière, ce qui en ferait le 2e meilleur pilote de la guerre, battu d’une courte tête par Fonck pour lequel on trouve 32 victoires probables à ses 75 succès officiels. Nommé capitaine à titre temporaire à l’armistice, Georges Madon est bardé de décorations et a une croix de guerre longue comme le bras. 41 victoires sûres (dont 1 drachens), 64 victoires probables.
Georges Madon
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Georges, Félix Madon nait en 1892 à Bizerte dans une famille relativement aisée de colons : son père, originaire de Côte d’Or, est un ancien soldat du génie établi en Tunisie où il ouvre un restaurant à Tunis mais décède en 1898 alors que Georges n’a que six ans. Le jeune garçon va grandir à Tunis avec ses deux sœurs et se passionner pour le sport. Mais des crises de paludisme conduisent le jeune adolescent à interrompre ses études et à rester à la maison, d’où il s’évade en dévorant les revues techniques décrivant les exploits des premiers aviateurs. Sa décision est prise : il sera pilote. En 1911, arrachant à sa mère un séjour en France pour raisons de santé, il court s’inscrire à l’école de pilotage Blériot d’Etampes et obtient son brevet de pilote civil, à peine âgé de 19 ans. Il va alors tenter sans succès de gagner sa vie en se produisant dans des meetings et même en projetant de devenir mercenaire pour l’armée turque, avant de décider de devenir pilote militaire et de s’engager volontairement le 12 mars 1912.
il termine la guerre avec 41 victoires officielles, soit le 4e as français de la guerre, il compte selon ses notes 64 succès non homologuées, un record en la matière, ce qui en ferait le 2e meilleur pilote de la guerre, battu d’une courte tête par Fonck pour lequel on trouve 32 victoires probables à ses 75 succès officiels.
Nommé capitaine à titre temporaire à l’armistice, Georges Madon est bardé de décorations et a une croix de guerre longue comme le bras.
41 victoires sûres (dont 1 drachens), 64 victoires probables.