William Hérisson Le nîmois volant 11 victoires sûres, 1 victoires probables William Louis Max Hérisson, dit Willy, naît le 20 juin 1894 à Nîmes dans une riche famille protestante de Nîmes, où son père, polytechnicien, est inspecteur général de l’enseignement agricole. Une jeunesse dorée en compagnie de son frère ainé, mais malheureusement marquée par un drame : passionné d’automobile et membre de l’automobile-club du Gard, son père meurt dans un accident de la route en 1906. Choyé par sa mère qui est très active dans la vie mondaine de la Belle Epoque, le jeune homme va effectuer des études à Paris en compagnie de son cousin Jaques Favre de Thierrens qui deviendra comme lui un as de l’aviation. Quand la guerre éclate, le jeune Willy vient à peine de fêter ses 20 ans et n’a pas effectué son service militaire : il est alors incorporé au 11e régiment de hussards et sert sur le front pendant près d’un an, obtenant ses galons de maréchal des logis, avant d’être intégré sur sa demande dans l’aviation. Breveté pilote militaire en décembre 1915, il va servir près de huit mois comme instructeur à Etampes, avant de gagner l’escadrille d’observation F 20 à Verdun, où il sert quelques semaines avant d’intégrer l’escadrille N 75 le 8 décembre 1916.
William Hérisson va vite s’y affirmer comme le meilleur pilote en remportant 5 victoires homologuées dans le secteur de Verdun en 1917 ; d’autres suivront en 1918 jusqu’à un « doublé » remporté le 17 septembre 1918 qui porte son score à 11 et lui vaut l’honneur d’être cité dans le communiqué aux armées du 23 septembre 1918.
William Hérisson
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11 victoires sûres, 1 victoires probables
William Louis Max Hérisson, dit Willy, naît le 20 juin 1894 à Nîmes dans une riche famille protestante de Nîmes, où son père, polytechnicien, est inspecteur général de l’enseignement agricole. Une jeunesse dorée en compagnie de son frère ainé, mais malheureusement marquée par un drame : passionné d’automobile et membre de l’automobile-club du Gard, son père meurt dans un accident de la route en 1906. Choyé par sa mère qui est très active dans la vie mondaine de la Belle Epoque, le jeune homme va effectuer des études à Paris en compagnie de son cousin Jaques Favre de Thierrens qui deviendra comme lui un as de l’aviation.
Quand la guerre éclate, le jeune Willy vient à peine de fêter ses 20 ans et n’a pas effectué son service militaire : il est alors incorporé au 11e régiment de hussards et sert sur le front pendant près d’un an, obtenant ses galons de maréchal des logis, avant d’être intégré sur sa demande dans l’aviation. Breveté pilote militaire en décembre 1915, il va servir près de huit mois comme instructeur à Etampes, avant de gagner l’escadrille d’observation F 20 à Verdun, où il sert quelques semaines avant d’intégrer l’escadrille N 75 le 8 décembre 1916.
William Hérisson va vite s’y affirmer comme le meilleur pilote en remportant 5 victoires homologuées dans le secteur de Verdun en 1917 ; d’autres suivront en 1918 jusqu’à un « doublé » remporté le 17 septembre 1918 qui porte son score à 11 et lui vaut l’honneur d’être cité dans le communiqué aux armées du 23 septembre 1918.
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