William Waddington 12 victoires sûres (dont 5 drachens)
Paul, Yvan, Robert (son prénom d’usage) Waddington naît à Lyon le 28 octobre 1893 dans une grande famille fortunée franco-britannique comptant nombre d’industriels, scientifiques et officiers supérieurs, et même un vice-président du conseil (premier ministre), William Waddington, au pouvoir en 1879. Le jeune homme grandit à Lyon et va recevoir une éducation soignée de la part de son père, professeur à la faculté de lettres. Il obtient son baccalauréat ès-sciences et, ajourné de son service militaire en raison d’une constitution trop faible, poursuit ses études en lettres et début 1914 est en Angleterre pour effectuer un stage dans une banque. Quand la guerre éclate il revient en France par sens du devoir et cherche à s’engager dans l’armée, mais doit batailler avec les médecins militaires qui finissent par l’admettre pour le service auxiliaire le 15 décembre 1914, où il peut gagner le 141e régiment d’artillerie de Marseille. Restant au dépôt du régiment au camp d’Aubagne, son niveau d’éducation est très apprécié de ses supérieurs. Il finit par être envoyé au front vers le mois de mars 1915 où le jeune homme fluet, incapable de porter son barda, devient plus ou moins la mascotte de sa compagnie.
Nommé caporal en juin 1915, il est volontaire pour l’aviation et sans le moindre piston y est accepté le mois suivant grâce au permis de conduire qu’il possède et qui le désigne pour une place de conducteur à l’escadrille N 67 au mois de septembre 1915, stationnant à Verdun. Quand débute la bataille du même nom à la fin du mois de février 1916, Robert Waddington, promu sergent, peut côtoyer l’as Jean Navarre qui est affecté à sa formation, ainsi que nombre d’autres pilotes qui deviennent célèbres. Un évènement tragique va le motiver pour les imiter : la mort au combat de son frère aîné Fréderic, disparu en mer du nord sur son avion le 17 mai. Avide de le venger, sa demande de passer en école de pilotage est appuyée par son chef d’escadrille et il intègre les écoles de pilotage en septembre dont il ressort breveté et affecté à l’escadrille N 12 à la fin du mois de mars 1917. L’unité, regroupée avec les N 31, 48 et 57, forme le GC 11 qui stationne alors en Champagne pour appuyer l’offensive du Chemin des Dames. C’est là que Robert Waddington effectue ses premières missions et remporte rapidement une victoire le 11 mai 1917. Promu adjudant en juillet lorsque le GC 11 est envoyé dans les Flandres, il y est descendu par la DCA mais peut se poser dans ses lignes. Le GC 11 passe l’hiver en Champagne où, promu au grade de sous-lieutenant, il va être muté à l’escadrille SPA 154 le 6 mars 1918. L’unité, sous les ordres du capitaine Lahoulle, se fait une spécialité de la chasse aux Drachen qui deviennent un objectif prioritaire lors des offensives allemandes du printemps 1918 qui viennent de débuter.
William Waddington
RépondreSupprimer12 victoires sûres (dont 5 drachens)
Paul, Yvan, Robert (son prénom d’usage) Waddington naît à Lyon le 28 octobre 1893 dans une grande famille fortunée franco-britannique comptant nombre d’industriels, scientifiques et officiers supérieurs, et même un vice-président du conseil (premier ministre), William Waddington, au pouvoir en 1879. Le jeune homme grandit à Lyon et va recevoir une éducation soignée de la part de son père, professeur à la faculté de lettres. Il obtient son baccalauréat ès-sciences et, ajourné de son service militaire en raison d’une constitution trop faible, poursuit ses études en lettres et début 1914 est en Angleterre pour effectuer un stage dans une banque.
Quand la guerre éclate il revient en France par sens du devoir et cherche à s’engager dans l’armée, mais doit batailler avec les médecins militaires qui finissent par l’admettre pour le service auxiliaire le 15 décembre 1914, où il peut gagner le 141e régiment d’artillerie de Marseille. Restant au dépôt du régiment au camp d’Aubagne, son niveau d’éducation est très apprécié de ses supérieurs. Il finit par être envoyé au front vers le mois de mars 1915 où le jeune homme fluet, incapable de porter son barda, devient plus ou moins la mascotte de sa compagnie.
Nommé caporal en juin 1915, il est volontaire pour l’aviation et sans le moindre piston y est accepté le mois suivant grâce au permis de conduire qu’il possède et qui le désigne pour une place de conducteur à l’escadrille N 67 au mois de septembre 1915, stationnant à Verdun. Quand débute la bataille du même nom à la fin du mois de février 1916, Robert Waddington, promu sergent, peut côtoyer l’as Jean Navarre qui est affecté à sa formation, ainsi que nombre d’autres pilotes qui deviennent célèbres. Un évènement tragique va le motiver pour les imiter : la mort au combat de son frère aîné Fréderic, disparu en mer du nord sur son avion le 17 mai.
RépondreSupprimerAvide de le venger, sa demande de passer en école de pilotage est appuyée par son chef d’escadrille et il intègre les écoles de pilotage en septembre dont il ressort breveté et affecté à l’escadrille N 12 à la fin du mois de mars 1917. L’unité, regroupée avec les N 31, 48 et 57, forme le GC 11 qui stationne alors en Champagne pour appuyer l’offensive du Chemin des Dames. C’est là que Robert Waddington effectue ses premières missions et remporte rapidement une victoire le 11 mai 1917. Promu adjudant en juillet lorsque le GC 11 est envoyé dans les Flandres, il y est descendu par la DCA mais peut se poser dans ses lignes. Le GC 11 passe l’hiver en Champagne où, promu au grade de sous-lieutenant, il va être muté à l’escadrille SPA 154 le 6 mars 1918. L’unité, sous les ordres du capitaine Lahoulle, se fait une spécialité de la chasse aux Drachen qui deviennent un objectif prioritaire lors des offensives allemandes du printemps 1918 qui viennent de débuter.