jeudi 10 septembre 2020

2020 - Abbé Jules Chaperon, Aumônier militaire*

Dessin réalisé à la mine de plomb format raisin

3 commentaires:

  1. Bonjour à toutes et tous,
    je vous présente…
    L'Abbé Jules Chaperon, Aumônier militaire…

    Jules Chaperon, dit l’abbé Chaperon, né à Saint-Georges-d'Espéranche le 8 mai 1877 et mort à Grasse le 14 juin 1951, est un prêtre catholique français, aumônier militaire, qui a fondé l’orphelinat Notre Montagne et un hôpital militaire auxiliaire à La Martre.

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  2. L'abbé Jules Chaperon, une figure étonnante
    Jules Chaperon est né le 8 mai 1877 dans l'Isère. Ordonné prêtre le 12 janvier 1902, il est nommé curé à la Martre dans le Haut Var. Il y fonde une des premières colonies de vacances en France ainsi qu'un syndicat agricole. En 1914, il se fait engager comme aumônier militaire lors de la Première Guerre mondiale. En 1920, il se retrouve dans les troupes françaises en Cilicie, car cette province de l'Empire ottoman venait d'être placée sous mandat français. L'abbé Chaperon consigne dans ses carnets la résistance héroïque des Arméniens notamment celle de la ville d'Aïntab, et des témoignages sur le génocide par des rescapés du génocide. En 1922, il crée à Constantinople un orphelinat pour les jeunes Arméniens, mais lorsque les troupes françaises évacuent la Turquie en 1923, l'abbé Chaperon rapatrie les enfants à Grasse et à La Martre dans des maisons de son œuvre de Notre-Dame de la Montagne, et organise le départ de nombreux adultes pour la France. Il continue à se dévouer pour les enfants et fait une tournée aux Etats-Unis et au Canada, afin de collecter des fonds pour son institution. Lorsqu'il s'éteint, en 1951, il est enterré avec les honneurs militaires, ce qui est tout à fait exceptionnel pour un ecclésiastique. Au lendemain du génocide, ce grand humaniste a présenté aux Arméniens le meilleur visage de la France.

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  3. Fin octobre 1916 l'aumônier militaire Jules Chaperon part pour l'Artois, il est envoyé vers la 34ème brigade d'artillerie où, sans relâche, il exerce sa mission d'aumônier militaire. En janvier 1917, après une brève permission il est nommé aumônier divisionnaire de l'artillerie divisionnaire 24. Peu après il se retrouve sur le front, dans les marécages glacés de la Marne. Tenant par tout temps son carnet sur lequel il mentionne quotidiennement les faits marquants de ses journées au milieu des "poilus ". Son témoignage précis, poignant et documenté est sans doute à la fois rare et du plus grand intérêt.

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