« A volontairement accompagné un groupe du régiment opérant dans les lignes ennemies, et, après avoir assuré, pendant l’affaire, la liaison entre les groupes avec un sang-froid et un calme parfait, a ramené sous ,un violent tir de barrage un blessé mortellement atteint. »
2° - Ordre 61° DI, n° 918/D, 8 novembre 1918 :
« Gradé d’une énergie et d’un courage remarquables. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. Bien que blessé grièvement devant le village de Boulzicourt, ne voulait pas se laisser évacuer. »
3° - Médaille Militaire, 16 juin (JO du 9 novembre 1920)
16 janvier 1919 : Citation à l’ordre de la division
M. L’Abbé G. Simon, curé d’Ecurey, aumônier au 6e chasseurs d’Afrique :
« D’une énergie et d’un courage remarquables. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. Bien que blessé grièvement devant Boulzicourt ne voulait pas se laisser évacuer. Déjà cité »
Actuellement en traitement à l’Hôpital 187 bis de Lyon, où son rétablissement est en bonne voie. Il est le frère d' Albert Simon, sergent au 84e R.I., réformé pour perte de l’œil gauche par éclat d’obus, - de Georges Simon, caporal au 54e R.I., tué devant Verdun en juin 1916,- de Charles Simon, caporal-fourier au 73e R.I., tombé à Maurepas, le 10 septembre 1916. Tous quatre sont les fils de Simon, mort instituteur d’Amel dans le canton de Spincourt. (Le Bulletin Meusien).
20 décembre 1930: ECUREY: - Nécrologie - Il y a 2 ans, la veille de la bénédiction des cloches d'Ecurey, la mère de M. l'abbé Simon était conduite à sa dernière demeure. Le glas funèbre ne put se faire entendre. Le dévoué curé d'Ecurey était heureux de voir ses trois superbes cloches sonner à l'électricité, et par une triste coïncidence, ce fut pour son digne et héroïque frère qu'elles retentirent, selon les progrès modernes, pour la première fois. Le jeudi 18 décembre, l'antique église d'Ecurey put à peine contenir l'assistance qui voulut honorer les obsèques de M. Albert Simon, décédé à Hayange par suite d'une cruelle opération, à l'âge de 45 ans.
Toute la population d'Ecurey sans exception, tous les A. C. étaient là. Damvillers, Lissey, Réville - ces deux villages desservis par M. le Curé d'Ecurey - les maires en tête, étaient représentés par de si nombreuses délégations que plus de 40 hommes ne purent trouver place dans les bancs de l'église. D'Hayange où il était comptable, une délégation de 15 A. C. avec drapeau avait voulu lui rendre les honneurs patriotiques, et M. le Curé de sa paroisse honorer le fier et fervent chrétien qu'il était. C'est qu'en effet, Albert Simon avait de qui tenir. Le souvenir de son vénérable père est resté vivant dans le corps enseignant de la Meuse. Sa digne et sainte mère vit, durant la guerre, deux de ses fils disparaître dans la tourmente, l'un au Fort de Vaux, l'autre dans la Somme, les deux autres, le défunt d'aujourd'hui et le seul qui reste, curé d'Ecurey, furent grièvement blessés. Tous quatre décorés de la médaille militaire.
L'abbé SIMON, Marie-Alfred-Gabriel.
RépondreSupprimer(Curé d'Ecurey, Réville, Lissey)
Né à Landrecourt, le 21 février 1882 ; curé d’Ecurey, de Réville et Lissey
Récupéré (Service Actif) 91° régiment d’infanterie (17 février 1915) ; 2° Section Infirmiers Militaires (24 avril 1915) ;
Caporal au Groupe de Brancardiers Divisionnaire/97 (1915) ;
Brigadier infirmier-aumônier. 6° Chasseurs d’Afrique (3 aout 1916) ; blessé (8 novembre 1918) ;
Sergent – Démobilisé le 18 mars 1919.
A été mêlé aux actions suivantes :
1915 : Champagne, Reims, La Pompelle ;
1916 : Bois le Prêtre ;
1917 Verdun ;
1918 : Soissons, St Mihiel, Rethel.
1° - Ordre 67° DI, n° 183, 20 mars 1917 :
RépondreSupprimer« A volontairement accompagné un groupe du régiment opérant dans les lignes ennemies, et, après avoir assuré, pendant l’affaire, la liaison entre les groupes avec un sang-froid et un calme parfait, a ramené sous ,un violent tir de barrage un blessé mortellement atteint. »
2° - Ordre 61° DI, n° 918/D, 8 novembre 1918 :
« Gradé d’une énergie et d’un courage remarquables. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. Bien que blessé grièvement devant le village de Boulzicourt, ne voulait pas se laisser évacuer. »
3° - Médaille Militaire, 16 juin (JO du 9 novembre 1920)
16 janvier 1919 : Citation à l’ordre de la division
M. L’Abbé G. Simon, curé d’Ecurey, aumônier au 6e chasseurs d’Afrique :
« D’une énergie et d’un courage remarquables. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. Bien que blessé grièvement devant Boulzicourt ne voulait pas se laisser évacuer. Déjà cité »
Actuellement en traitement à l’Hôpital 187 bis de Lyon, où son rétablissement est en bonne voie. Il est le frère d' Albert Simon, sergent au 84e R.I., réformé pour perte de l’œil gauche par éclat d’obus, - de Georges Simon, caporal au 54e R.I., tué devant Verdun en juin 1916,- de Charles Simon, caporal-fourier au 73e R.I., tombé à Maurepas, le 10 septembre 1916. Tous quatre sont les fils de Simon, mort instituteur d’Amel dans le canton de Spincourt. (Le Bulletin Meusien).
RépondreSupprimer20 décembre 1930: ECUREY: - Nécrologie - Il y a 2 ans, la veille de la bénédiction des cloches d'Ecurey, la mère de M. l'abbé Simon était conduite à sa dernière demeure. Le glas funèbre ne put se faire entendre. Le dévoué curé d'Ecurey était heureux de voir ses trois superbes cloches sonner à l'électricité, et par une triste coïncidence, ce fut pour son digne et héroïque frère qu'elles retentirent, selon les progrès modernes, pour la première fois. Le jeudi 18 décembre, l'antique église d'Ecurey put à peine contenir l'assistance qui voulut honorer les obsèques de M. Albert Simon, décédé à Hayange par suite d'une cruelle opération, à l'âge de 45 ans.
Toute la population d'Ecurey sans exception, tous les A. C. étaient là. Damvillers, Lissey, Réville - ces deux villages desservis par M. le Curé d'Ecurey - les maires en tête, étaient représentés par de si nombreuses délégations que plus de 40 hommes ne purent trouver place dans les bancs de l'église.
D'Hayange où il était comptable, une délégation de 15 A. C. avec drapeau avait voulu lui rendre les honneurs patriotiques, et M. le Curé de sa paroisse honorer le fier et fervent chrétien qu'il était. C'est qu'en effet, Albert Simon avait de qui tenir. Le souvenir de son vénérable père est resté vivant dans le corps enseignant de la Meuse. Sa digne et sainte mère vit, durant la guerre, deux de ses fils disparaître dans la tourmente, l'un au Fort de Vaux, l'autre dans la Somme, les deux autres, le défunt d'aujourd'hui et le seul qui reste, curé d'Ecurey, furent grièvement blessés. Tous quatre décorés de la médaille militaire.