dimanche 28 mars 2021

2021 - Carré Napoléon Bonaparte, 1817 - Conversations avec Gourgaud*

Conversations philosophiques, entretiens*

6 commentaires:

  1. il n’y a en France que deux choses : la Révolution et la Contre-Révolution, l’Ancien et le Nouveau régime ; les privilèges et le peuple ; les armées étrangères et Condé – c’est-à-dire la Vendée – et les armées nationales … ainsi en dernière analyse il n’y a que deux partis. D’un côté, les ultra de quelque dénomination qu’on les affuble ; de l’autre, les hommes de la Révolution : les blancs et les bleus »

    Elaborations de Napoléon à Sainte-Hélène : celui des tensions contradictoires, voire des impasses et des zones aveugles qu’il manifeste dans ses regards sur l’Histoire et sur le sens de sa propre action.

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  2. Bonaparte et ses vastes, incessantes et très diversifiées lectures. La connaissance historique y est de présence, forte, précoce, continuelle de la décennie 1780 aux années de Sainte-Hélène.

    Ensemble de ces processus qui, pour Napoléon, rendent compte d’une donnée essentielle pour la compréhension des grands tournants historiques : la nature et le contenu des « circonstances », de la « force des choses ». Celles-ci ne relèvent ni de Dieu, ni du hasard, ni fondamentalement des capacités des grands hommes. Le caractère déterminant et incontournable des « circonstances », de la « force des choses » tient à l’émergence et à la diffusion parmi des millions d’êtres humains d’exigences et d’aspirations devenues constitutives de « l’opinion » des « masses », laquelle, ainsi entendue, représente alors une force immense : « ses moyens (ceux du prince, du prophète ou du chef politique dans une révolution) ne sont rien si les circonstances, l’opinion ne le favorisent pas. L’opinion régit tout » dit Napoléon à Gourgaud en mai 1817.

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  3. Les tentatives pour libérer le précieux prisonnier se multiplient
    Sur l’île de Sainte-Hélène, Sir Hudson Lowe est chargé de surveiller Napoléon, installé dans une ferme à Longwood. Le Britannique est sur les nerfs. Le site a beau être perdu dans l’Atlantique, les tentatives imaginaires ou réelles pour libérer le précieux prisonnier se multiplient. Lowe garde un œil sur les Etats-Unis où l’Aigle est très populaire, surtout depuis leur entrée en guerre contre l’Angleterre en juin 1812. C’est d’ailleurs Bonaparte qui a vendu la Louisiane aux Américains quelques années plus tôt. De plus, depuis la défaite napoléonienne, de nombreux officiers français se sont installés au Nouveau Monde. Et c’est depuis l’embouchure du Mississippi qu’un flibustier français, Jean Lafitte, aurait tenté une expédition à Sainte-Hélène, finalement emportée par un cyclone. Au-delà des conditions climatiques rendant l’accès à l’île difficile, délivrer Napoléon relève du défi : 4 000 soldats sont positionnés près de Longwood et quatre navires de guerre croisent autour de l’île.

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  4. Recrutement de l’équipage, aménagement de la maison… Tout est prêt pour sauver l’Empereur
    Même pas peur ! Nicolas Girod est persuadé de pouvoir libérer l’empereur des Français et balaie toutes ces embûches d’un revers de main. A la fin de l’année 1820, il trouve des alliés prêts à le suivre. Jean Lafitte, encore lui, et son frère Pierre, installés aux environs de La Nouvelle-Orléans, lui recommandent un autre pirate, Dominique You. Le plan est limpide : « Il s’agissait simplement de faire un petit saut sur Sainte-Hélène, de maîtriser les gardes, d’éloigner l’Empereur et de repartir en Amérique », poursuit le New York Tribune. Au début de 1821, Nicolas Girod achève les derniers préparatifs : recrutement de l’équipage, aménagement de la maison… Il aurait même fait construire un bateau à voile très rapide, le clipper la Séraphine. Au début du mois de mai, tout est enfin prêt ! Mais au même moment, un navire jette l’ancre à La Nouvelle-Orléans, porteur d’une terrible nouvelle. Napoléon vient de mourir à Sainte-Hélène le 5 mai ! Pour Nicolas Girod et ses comparses, il est trop tard. A La Nouvelle-Orléans, la maison Napoléon attend toujours son hôte de marque.

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  5. Elaborations de Napoléon à Sainte-Hélène : celui des tensions contradictoires, voire des impasses et des zones aveugles qu’il manifeste dans ses regards sur l’Histoire et sur le sens de sa propre action.

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