jeudi 4 mars 2021

2021 - Carré Napoléon Bonaparte à ARCOLE*

Napoléon Bonaparte - Carré ARCOLE*

4 commentaires:

  1. Bonjour à toutes et tous,
    je vous présente…
    Carré Napoléon Bonaparte à Arcole*

    RépondreSupprimer
  2. Au moment où va débuter la bataille, Bonaparte vient, contrairement à ses habitudes, de subir deux échecs. Sur la Brenta , le 6 novembre, puis à Caldiero, le 12, ses assauts ont été repoussés. Les Français ont dû se replier sous Vérone [Verona] , sur la rive droite de l’Adige . En outre, une seconde colonne ennemie, sous les ordres du général Paul von Davidovitch, a refoulé de Trente [Trento] à Rivoli Veronese la division Charles-Henri de Belgrand de Vaubois.

    RépondreSupprimer
  3. Bonaparte conçoit donc un nouveau plan. Celui-ci prévoit de repasser l’Adige à Ronco pour attaquer les Autrichiens là où ils s’y attendent le moins, c’est-à-dire sur leur flanc gauche. À ce stade de sa campagne, Alvinczy peut en effet décider soit de se maintenir sur ses positions à Caldiero, soit de marcher sur Vérone , soit de tenter lui-même de passer l’Adige, ce qui aura nécessairement lieu entre Vérone et Ronco. Mais, confiant dans la lenteur habituelle de ses adversaires, Bonaparte ne craint pas que la situation évolue considérablement pendant les vingt-quatre heures qu’il lui faudra pour effectuer son propre mouvement. Davidovitch n’a plus bougé depuis le 7 novembre (et il restera effectivement inerte jusqu’au 16) ; Vérone est tenue par une garnison de 1 500 hommes commandés par le général Charles Édouard Jennings de Kilmaine, en qui son chef a toute confiance, ce qui met la ville à l’abri d’un coup de main. Bonaparte verrait même d'un bon oeil cette attaque, qui faciliterait sa propre entreprise de prise à revers. Enfin, au cas où Alvinczy franchirait l’Adige plus vite que prévu, l’armée française serait toujours en mesure de revenir sur ses pas et de l’attaquer sur la rive droite. À Ronco ou sur le chemin de ce village, elle se trouverait de toute façon plus près que l’ennemi de Mantoue.

    RépondreSupprimer
  4. Au-delà de Ronco et jusqu’à l’Alpone (ruisseau tributaire de l’Adige, dans lequel il se jette quatre kilomètres plus au sud), le terrain n’est qu’un vaste marais sillonné de digues. Bonaparte ne l’ignore pas, pour s’y être déjà rendu en septembre précédent au cours des opérations menées contre Wurmser. Cette conformation lui paraît même un avantage pour peu que les Autrichiens ne tiennent la région qu’avec de faibles postes, qu’il délogera facilement, se constituant ainsi une base dont ses troupes déboucheront plus aisément que d’un pont unique.

    Le 14 novembre, Bonaparte et son armée se mettent en marche. À la tombée du jour, ils trouvent le pont de bateaux établi à Ronco. Les Autrichiens, comme espéré, semblent totalement absents de cette partie du cours de l’Adige et l’ouvrage s’est bâti sans coup férir. Les Français prévoient de franchir le fleuve le lendemain à l’aube. Pendant ce temps, Alvinczy s’est avancé de Caldiero à San Martino [San Martino Buon Albergo] , laissant derrière lui et l’Alpone une division. Il a l’intention de passer l’Adige à Zevio dans la nuit du 15 au 16 avec la moitié de ses forces tandis que le reste attaquera Vérone.

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.