Maurice Utrillo Peintre Maurice Utrillo, né Maurice Valadon le 26 décembre 1883 à Paris 18ᵉ, et mort le 5 novembre 1955 à Dax, est un peintre français de l'École de Paris.
La notoriété d’Utrillo ne dépassait pas les limites de Montmartre et des ses cafés, où ses toiles épongeaient les ardoises. Sans succès il participe à quelques expositions, au Salon “Automne”, à la Galerie Druet. Pris en main par le marchand Libaude, Utrillo ne connut que la personnalité matérialiste de ce dernier qui tentait de maîtriser le jeu de l’offre et de la demande, de l’exclusivité, préfigurant d’autres pratiques. Libaude n’eut pas la même empathie que Zborowski pour Modigliani. On pense plus tard à Pétridès, exigeant le blanc d’Utrillo qui souhaitait peindre le printemps ! Cependant Utrillo croisa , par l’intermédiaire de Libaude, le critique et futur designer Francis Jourdain qui le fit connaître à Elie Faure, Gaston Gallimard et les deux frères Kapferer, l’aviateur et le pétrolier, ses premiers acheteurs un peu conséquents.
La célèbre vente de la Peau de l’Ours en 1914 fit grimper un peu les Utrillo, mais fut surtout comme une nouvelle bataille d’Hernani, un combat des anciens et des modernes : à combien allaient partir les Picasso ? Ils partirent bien ! La périodes blanche était terminée pour Utrillo dans la pratique alors qu’elle ne faisait que commencer dans le mythe.
Avant de devenir le modèle (et la maîtresse) de Puvis de Chavannes, elle avait déjà fait la rencontre de Miguel Utrillo y Morlius puisqu’au bas d’un portrait à la mine de plomb qu’il réalisa d’elle, on pouvait lire “Souvenir de la Guerre de sept ans !” Une dédicace éloquente en guise d’épitaphe !
Marie-Clémentine Valadon fut l’archétype de la grisette montmartroise. Belle, d’humeur enjouée, elle avait soif de vivre et rêvait de réussite pour échapper à l’atavisme familial. Elle réussit à s’imposer dans le milieu de la peinture. C’était l’époque où l’irruption de l’impressionnisme agitait critiques et salons… Avide de sécurité matérielle, elle se rapprocha de Puvis de Chavannes : elle devint son modèle, il devint son amant.
Maurice Utrillo
RépondreSupprimerPeintre
Maurice Utrillo, né Maurice Valadon le 26 décembre 1883 à Paris 18ᵉ, et mort le 5 novembre 1955 à Dax, est un peintre français de l'École de Paris.
La notoriété d’Utrillo ne dépassait pas les limites de Montmartre et des ses cafés, où ses toiles épongeaient les ardoises. Sans succès il participe à quelques expositions, au Salon “Automne”, à la Galerie Druet. Pris en main par le marchand Libaude, Utrillo ne connut que la personnalité matérialiste de ce dernier qui tentait de maîtriser le jeu de l’offre et de la demande, de l’exclusivité, préfigurant d’autres pratiques. Libaude n’eut pas la même empathie que Zborowski pour Modigliani. On pense plus tard à Pétridès, exigeant le blanc d’Utrillo qui souhaitait peindre le printemps ! Cependant Utrillo croisa , par l’intermédiaire de Libaude, le critique et futur designer Francis Jourdain qui le fit connaître à Elie Faure, Gaston Gallimard et les deux frères Kapferer, l’aviateur et le pétrolier, ses premiers acheteurs un peu conséquents.
La célèbre vente de la Peau de l’Ours en 1914 fit grimper un peu les Utrillo, mais fut surtout comme une nouvelle bataille d’Hernani, un combat des anciens et des modernes : à combien allaient partir les Picasso ? Ils partirent bien ! La périodes blanche était terminée pour Utrillo dans la pratique alors qu’elle ne faisait que commencer dans le mythe.
Avant de devenir le modèle (et la maîtresse) de Puvis de Chavannes, elle avait déjà fait la rencontre de Miguel Utrillo y Morlius puisqu’au bas d’un portrait à la mine de plomb qu’il réalisa d’elle, on pouvait lire “Souvenir de la Guerre de sept ans !” Une dédicace éloquente en guise d’épitaphe !
RépondreSupprimerMarie-Clémentine Valadon fut l’archétype de la grisette montmartroise. Belle, d’humeur enjouée, elle avait soif de vivre et rêvait de réussite pour échapper à l’atavisme familial. Elle réussit à s’imposer dans le milieu de la peinture. C’était l’époque où l’irruption de l’impressionnisme agitait critiques et salons…
Avide de sécurité matérielle, elle se rapprocha de Puvis de Chavannes : elle devint son modèle, il devint son amant.