vendredi 21 novembre 2025

2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie* ©Mai 2025, jamais présentés

Mine de plomb, 24x32 cm, MARCAGGI Sylestre,
Antoine - Lieutenant De Vaisseau
2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie*


2 commentaires:

  1. MARCAGGI Sylvestre Antoine
    Lieutenant de vaisseau
    Chevalier de la Légion d'Honneur
    - Lieutenant au long cours, mobilisé en 1914 comme premier maitre commandant un chalutier, passe observateur dans les ballons captifs en septembre 1917 comme enseigne de première classe, commandant du Centre de ballons captifs de Bizerte d'octobre 1917 à juin 1918, passé dans l'Armée d'active en juin 1919, lieutenant de vaisseau le 19/10/1920, brevet de pilote de dirigeable obtenu en décembre 1921, transféré à Cuers (83) à partir de juillet 1922 où il vole sur les dirigeables AT-19 Méditerranée et Dixmude
    - Citation à l'ordre de l'Armée "Lieutenant de vaisseau, Officier de quart à bord du Dixmude. Mort glorieusement à son poste. 10 ans 3 mois de services dont 9 ans 8 mois à la mer".

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  2. Catastrophe du : Le Dixmude, ex Zeppelin
    Le nom Dixmude vient de la ville belge qui avait été héroïquement défendue par des fusiliers marins français en 1914, à l’époque il s’agit du plus grand dirigeable du monde.
    21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes.

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