![]() |
| Mine de plomb, 24x32 cm, HAMON René Féfix Marie, Maître Arrimeur 2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie* |
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
![]() |
| Mine de plomb, 24x32 cm, HAMON René Féfix Marie, Maître Arrimeur 2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie* |
ArtPaintDeco est une vitrine artistique, dessin, créations et compositions picturales
HAMON René Félix Marie
RépondreSupprimerMaître Arrimeur
Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume, Médaille militaire - Maître pilote de dirigeable
- Citation à l'ordre de l'Armée de Mer "Maître arrimeur, officier marinier d'élite, affecté depuis plusieurs années à l'aéronautique, où sa valeur et son dévouement lui avaient mérité les plus grandes récompenses et en dernier lieu, l'inscription au tableau de concours pour le grade de chevalier de la Légion d'Honneur. Mort glorieusement à bord du Dixmude, à son poste de devoir. 18 ans 6 mois de services, dont 14 ans 9 mois à la mer".
Catastrophe du : Le Dixmude, ex Zeppelin
RépondreSupprimerLe nom Dixmude vient de la ville belge qui avait été héroïquement défendue par des fusiliers marins français en 1914, à l’époque il s’agit du plus grand dirigeable du monde.
21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes.