vendredi 28 novembre 2025

2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie* ©Mai 2025, jamais présentés

Mine de plomb, 24x32 cm, RENON
Georges Paul, Capitaine de Corvette
2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie*

2 commentaires:

  1. RENON Georges, Paul
    Naissance : 25/07/1881 à Acquigny (Eure)
    Entré en service : 01/09/1900
    Origine : École navale (EOM promotion 1905)
    Informations relatives au décès.
    Grade : Capitaine de corvette
    Affectation : Centre dirigeables de Baraki-La Sénia (Algérie)
    Fonction : En mission à bord du dirigeable Dixmude.
    Date : 21/12/1923 Age : 42 ans
    Lieu : Entre l'île de Pantellaria et la Sicile.

    MORT DANS L'ACCOMPLISSEMENT DE SON DEVOIR
    Circonstances du décès
    Dirigeable Dixmude : LV du Plessis de Grénédan, LV Bourdier, Marcaggi et Adrien Roustan
    Passagers : CV Yvon, CF Hennique, CC Berretta, Lefranc et Renon, LV Convents, Goislard de La Droitière, Lévesque, Henri Roustan, médecin de 1ère classe Pélissier.

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  2. Catastrophe du : Le Dixmude, ex Zeppelin
    Le nom Dixmude vient de la ville belge qui avait été héroïquement défendue par des fusiliers marins français en 1914, à l’époque il s’agit du plus grand dirigeable du monde.
    21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes.

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