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| Mine de plomb, 24x32 cm, RENON Georges Paul, Capitaine de Corvette 2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie* |
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| Mine de plomb, 24x32 cm, RENON Georges Paul, Capitaine de Corvette 2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie* |
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RENON Georges, Paul
RépondreSupprimerNaissance : 25/07/1881 à Acquigny (Eure)
Entré en service : 01/09/1900
Origine : École navale (EOM promotion 1905)
Informations relatives au décès.
Grade : Capitaine de corvette
Affectation : Centre dirigeables de Baraki-La Sénia (Algérie)
Fonction : En mission à bord du dirigeable Dixmude.
Date : 21/12/1923 Age : 42 ans
Lieu : Entre l'île de Pantellaria et la Sicile.
MORT DANS L'ACCOMPLISSEMENT DE SON DEVOIR
Circonstances du décès
Dirigeable Dixmude : LV du Plessis de Grénédan, LV Bourdier, Marcaggi et Adrien Roustan
Passagers : CV Yvon, CF Hennique, CC Berretta, Lefranc et Renon, LV Convents, Goislard de La Droitière, Lévesque, Henri Roustan, médecin de 1ère classe Pélissier.
Catastrophe du : Le Dixmude, ex Zeppelin
RépondreSupprimerLe nom Dixmude vient de la ville belge qui avait été héroïquement défendue par des fusiliers marins français en 1914, à l’époque il s’agit du plus grand dirigeable du monde.
21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes.