lundi 24 novembre 2025

2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie* ©Mai 2025, jamais présentés

Mine de plomb, 24x32 cm, CONVENTS Maurice,
Gabriel, Lieutenant Volant Pilote de Dirigeable
2025 - Art'i'Chaut - Le DIXMUDE, Tragédie*


2 commentaires:

  1. CONVENTS Maurice
    Lieutenant Volant Pilote de Dirigeable,
    Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 5 octobre 1912, port TOULON.
    Au 1er janvier 1914, sur le croiseur "FRIANT", Division navale du MAROC (Cdt François CARVÈS).
    Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 5 octobre 1914.
    Breveté pilote de dirigeable en mars 1918, commandant l'AT-6 de mai 1918 à janvier 1919
    Lieutenant de vaisseau le 22 novembre 1918.
    Affecté à Rochefort en 1919-1920
    Chevalier de la Légion d'Honneur le 16 juin 1920.
    Au 1er janvier 1921, port TOULON.
    Cet Officier disparaît le 21 décembre 1923, avec le dirigeable "DIXMUDE" rentrant d'une mission au SAHARA (Cdt Jean Du PLESSIS de GRÉNÉDAN). Il était officier passager.

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  2. Catastrophe du : Le Dixmude, ex Zeppelin
    Le nom Dixmude vient de la ville belge qui avait été héroïquement défendue par des fusiliers marins français en 1914, à l’époque il s’agit du plus grand dirigeable du monde.
    21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes.

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