mercredi 9 septembre 2020

2020 - Aumônier Militaire Paul DONCOEUR*

Dessin réalisé à la mine de plomb format raisin

4 commentaires:

  1. Bonjour à toutes et tous,
    je vous présente…
    L'aumônier militaire Paul DONCOEUR*

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  2. Le Père Paul DONCOEUR , s.j.
    Aumônier militaire de la Grande Guerre

    Quand il se laissait aller à évoquer ses souvenirs, Paul Doncoeur plaçait à l’origine de sa vocation ce dialogue avec son confesseur :
    - Que faites-vous l’an prochain ?
    - Je vais préparer Saint-Cyr.
    - Je vous crois fait pour la Compagnie.
    - C’est bon, je vais réfléchir.
    Et il ajoutait : « Pour se donner au Christ, pas besoin d’attrait tellement spécial. Il faut prendre conseil, croire à ce conseil… finalement, il suffit de le bien vouloir. »

    Je ne sais pas si Saint-Cyr a perdu là l’une de ses grandes figures, mais la Compagnie de Jésus a assurément accueilli l’un de ses grands noms.

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  3. Le père DONCOEUR, un croisé…
    Un croisé dans le siècle », pour tenter de caractériser son itinéraire, propose de retenir trois couples périodes-époques :
    1- la première, qui va retenir notre attention, est, selon lui, celle des « actes héroïques de l’aumônier-combattant » (1914-1918)
    2- la seconde pourrait s’intituler, toujours selon cet auteur, « la voie du tribun contre le laïcisme » (1924-1927)
    3- la troisième, enfin, « le thuriféraire d’une révolution nationale chrétienne » (1940-1943) qui s’achèvera par un dernier ouvrage politiquement engagé, Péguy, la révolution et le sacré. Le Père Doncoeur se taira alors quant à ces questions sociales et politiques. Plus jamais il ne sera question de former une « élite révolutionnaire en contact avec le peuple », et encore moins de héros « qui ont rempli de leur corps les fossés pour que derrière eux les camarades puissent faire l’assaut des remparts ».

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  4. Le Père Doncoeur va alors se consacrer à la réflexion sur la liturgie et à un travail rigoureux sur La Pucelle de Domrémy.
    S’il reste une image accrochée à sa soutane, c’est bien celle d’un héros de la Grande Guerre : sept citations, croix de guerre et chevalier de la Légion d’Honneur (une récompense qu’il accepta à l’unique condition de ne pas prendre pour cela la place d’un officier combattant). Le cas est remarquable mais non unique.
    En recueillant les souvenirs liés à son service d’aumônier durant cette guerre, nous verrons comment la société française fut profondément marquée par cette complicité avec les « prêtres soldats », nos « grands anciens ».
    Je vous propose donc une évocation en trois parties qui débuteront chacune par le récit d’une scène précise de l’histoire de ce prêtre.

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