vendredi 4 septembre 2020

2020 - Caporal André PEUGEOT*

Dessin réalisé à la mine de plomb format raisin

4 commentaires:

  1. Bonjour à toutes et tous,
    je vous présente…
    2020 - Caporal André PEUGEOT*

    Jules André Peugeot
    Militaire
    Jules André Peugeot, né le 11 juin 1893 à Étupes dans le Doubs et mort le 2 août 1914 à Joncherey dans le Territoire de Belfort, est un caporal de l’armée française. Il est le premier mort militaire français de la Première Guerre mondiale.

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  2. Jules André PEUGEOT
    Le 02 aout 1914 à 10h du matin, au nord de Belfort, à 10 kilomètres de la frontière, une patrouille de uhlans attaque un poste Français...Le caporal André Peugeot est tué.
    C'est le 1er Mort Français de la Guerre.

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  3. A l'été 1914, il est caporal (depuis le mois d'avril) et prépare le concours des officiers de réserve. Son régiment faisant partie des troupes de couverture, il a pour mission de surveiller la frontière franco-allemande, en cas de tension entre les deux pays.

    Fin juillet, à la suite d'une rapide escalade enclenchée à la suite de l'assassinat de l'archiduc d'Autriche François-Ferdinand le 28 juin précédent, celle-ci est à son comble. Le 30 juillet, pour tenter d'apaiser le gouvernement allemand, la France décide de reculer d'une dizaine de kilomètres ses troupes placées sur la frontière. C'est ainsi que les postes du 44e R.I. installés en avant de Delle, aux confins de la Suisse, du Reich allemand et de la France, doivent se replier sur Delle et Grandvillars.

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  4. Jules-André Peugeot, qui commande une escouade de la 6e compagnie du 2e bataillon, suit le mouvement général avec ses hommes, pour venir prendre position dans le village de Joncherey (au sud-est du Territoire de Belfort, 3 kilomètres au nord de Delle). A la sortie sud-est du bourg, il a pour mission de surveiller la route de Faverois. Son poste est installé près de la ferme de la famille Docourt, à 500 mètres du bourg dans lequel stationne un escadron du 11e Dragons. Il est couvert par une sentinelle postée 40 mètres plus loin.

    Le dimanche 2 août, premier jour de la mobilisation générale, prévue pour midi, la guerre n'est pas encore déclarée mais chacun reste sur ses gardes. Peu avant 10 heures ce matin-là, la fille des Docourt, âgée de 9 ans, vient signaler au caporal Peugeot, qui est en train de se laver les mains avant de se mettre à table (on vient juste d'apporter la soupe pour son escouade), qu'elle vient d'apercevoir des cavaliers "prussiens" en allant chercher de l'eau à la source voisine.
    De toute évidence, ce détachement de huit hommes du 5e Chasseurs à Cheval de Mulhouse, qui progresse vers Jocherey en venant de Faverois a violé la frontière française et, profitant de la zone récemment laissée libre de troupes, il poursuit une mission d'exploration en profondeur. C'est le sous-lieutenant (leutnant) Camille Mayer qui le commande.
    Ce jeune officier (il a tout juste vingt ans) est originaire d'Illfurth, au sud de Mulhouse, à une trentaine de kilomètres de là. Il connaît bien la région.

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