Bonjour à toutes et tous, Evêque en poste à Verdun…
Le 11 mars 1914, Charles-Marie-André Ginisty est nommé évêque de Verdun. La mobilisation générale intervient le 1er août et déjà 190 sur 415 prêtres exerçant dans le diocèse de Verdun doivent participer à la guerre.
À la mi-septembre, alors que la victoire penche du côté français, Verdun devient une importante base de l’arrière-front et accueille de nombreux prêtres venus de tous les horizons et qui occupent diverses fonctions d'aumôniers, d'infirmiers ou encore de brancardiers. Sous son autorité, ce clergé hétéroclite acquiert une certaine cohésion. La guerre lui donne également l’occasion de s’exprimer en « homme de terrain ». Il visite les ambulances de campagne et les troupes au repos en apportant foi et réconfort. Il continue de célébrer les messes dans les églises quasiment en ruines. Le 21 février 1916, devant l’ampleur de l’offensive allemande, Verdun est évacuée et Mgr Ginisty rejoint Bar-le-Duc où il continue son œuvre en faveur des soldats.
Le 13 octobre 1918, il est décoré, dans la citadelle souterraine de Verdun, de la Légion d'honneur, des mains du président Raymond Poincaré, qui rappelle : «Par son attitude calme, confiante et courageuse, il n’a cessé de contribuer largement au réconfort de la population et au maintien de son moral».
Bonjour à toutes et tous,
RépondreSupprimerEvêque en poste à Verdun…
Le 11 mars 1914, Charles-Marie-André Ginisty est nommé évêque de Verdun.
La mobilisation générale intervient le 1er août et déjà 190 sur 415 prêtres exerçant dans le diocèse de Verdun doivent participer à la guerre.
À la mi-septembre, alors que la victoire penche du côté français, Verdun devient une importante base de l’arrière-front et accueille de nombreux prêtres venus de tous les horizons et qui occupent diverses fonctions d'aumôniers, d'infirmiers ou encore de brancardiers. Sous son autorité, ce clergé hétéroclite acquiert une certaine cohésion. La guerre lui donne également l’occasion de s’exprimer en « homme de terrain ». Il visite les ambulances de campagne et les troupes au repos en apportant foi et réconfort. Il continue de célébrer les messes dans les églises quasiment en ruines. Le 21 février 1916, devant l’ampleur de l’offensive allemande, Verdun est évacuée et Mgr Ginisty rejoint Bar-le-Duc où il continue son œuvre en faveur des soldats.
Le 13 octobre 1918, il est décoré, dans la citadelle souterraine de Verdun, de la Légion d'honneur, des mains du président Raymond Poincaré, qui rappelle : «Par son attitude calme, confiante et courageuse, il n’a cessé de contribuer largement au réconfort de la population et au maintien de son moral».