Au premier rang des femmes qui partagèrent la vie quotidienne des soldats, ces femmes robustes qui, rarement, inspiraient d’autre tendre sentiment que la reconnaissance: les cantinières et les vivandières.
Le “Cadet de Gassicourt” a dit Cette vivandière avait environ trente trente quatre ans. Sa mise était bizarre, mais propre ; son accoutrement consistait dans une jupe de toile peinte, une veste de drap gris, une ceinture de peau, des guêtres, un vieux feutre qui couvrait sa tête déjà enveloppé d’un mouchoir en marmotte. Sans être laide ni jolie, sa figure avait beaucoup d’expression.
Le nombre de toutes ces femmes a été fixé par un arrêté de l’An VIII qui prescrit par ailleurs que ces femmes doivent être des citoyennes de bonnes manières, mariées à des soldats ou sous-officiers en activité de service, reconnues les plus actives, les plus utiles aux troupes, et « dont la conduite et les mœurs est des plus régulières.
Ces femmes furent la plupart du temps au milieu de l’action, sinon immédiatement derrière la Ligne. Ainsi à Austerlitz : les vivandières du 26e de ligne apportent de l’eau-de-vie aux soldats sur le champ de bataille, sans, bien sûr, recevoir de rétribution. Beaucoup furent décorées, d’autres citées, certaines eurent la Légion d’honneur.
Bonjour à toutes et tous
RépondreSupprimerje vous présente…
Les accompagnantes dans les armées Napoléoniennes*
Lavandières - Cantinières - Vivandières*
Vivandières, cantinières et blanchisseuses
RépondreSupprimerAu premier rang des femmes qui partagèrent la vie quotidienne des soldats, ces femmes robustes qui, rarement, inspiraient d’autre tendre sentiment que la reconnaissance: les cantinières et les vivandières.
Le “Cadet de Gassicourt” a dit
RépondreSupprimerCette vivandière avait environ trente trente quatre ans. Sa mise était bizarre, mais propre ; son accoutrement consistait dans une jupe de toile peinte, une veste de drap gris, une ceinture de peau, des guêtres, un vieux feutre qui couvrait sa tête déjà enveloppé d’un mouchoir en marmotte. Sans être laide ni jolie, sa figure avait beaucoup d’expression.
Le nombre de toutes ces femmes a été fixé par un arrêté de l’An VIII qui prescrit par ailleurs que ces femmes doivent être des citoyennes de bonnes manières, mariées à des soldats ou sous-officiers en activité de service, reconnues les plus actives, les plus utiles aux troupes, et « dont la conduite et les mœurs est des plus régulières.
Ces femmes furent la plupart du temps au milieu de l’action, sinon immédiatement derrière la Ligne. Ainsi à Austerlitz : les vivandières du 26e de ligne apportent de l’eau-de-vie aux soldats sur le champ de bataille, sans, bien sûr, recevoir de rétribution. Beaucoup furent décorées, d’autres citées, certaines eurent la Légion d’honneur.
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