jeudi 29 octobre 2020

2020 - Caricature Guillaume Apollinaire* Poête

Apollinaire, Poête et Calligrammes*


9 commentaires:

  1. Les oeuvres de Guillaume Apollinaire
    Le poète pénètre dans les milieux artistiques et devient ami avec Pablo Picasso. Il suit de très près l'évolution du mouvement cubiste et publie en 1913 "Peintres cubistes". Cette même année est publié son premier recueil, "Alcools", sélection de poèmes rédigés depuis ses débuts. Il veut s'engager dans l'armée française dès 1914, mais ne possède pas la nationalité et doit être naturalisé. Il est tout de même affecté en décembre 1914 dans l'artillerie et continue d'écrire. Transféré dans l'infanterie en 1915, il est naturalisé en début d'année 1916. Il est blessé quelques jours plus tard par un éclat d'obus et est trépané à Paris. Après des mois de convalescence, il se remet à écrire et crée le terme de "surréalisme" dans une lettre au poète Paul Dermée. En 1917, Apollinaire sort une pièce de théâtre dédiée à ce nouveau mot : "Les mamelles de Tirésias".

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  2. Les calligrammes de Guillaume Apollinaire

    Guillaume Apollinaire publie en 1918 son second grand recueil poétique, "Calligrammes", quelques mois avant de mourir de la grippe espagnole le 9 novembre 1918 à Paris. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Le calligramme est une discipline artistique qui consiste à écrire un poème tout en lui donnant une forme esthétique. Les phrases et les mots forment ainsi un dessin reconnaissable. Guillaume Apollinaire n'a pas inventé ce genre, mais il y a beaucoup contribué. C'est d'ailleurs lui qui a inventé le mot "calligramme", à partir des mots "calligraphie" et "idéogramme". Ce genre est également appelé la poésie graphique.

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  3. Guillaume Apollinaire est un poète français, né à Rome le 26 août 1880, mort à Paris le 9 novembre 1918. Son nom est inscrit au Panthéon comme « Poète mort pour la France ». ... Apollinaire est connu pour ses Calligrammes et ses acrostiches.

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  4. Apollinaire est un homme et un poète moderne. Homme moderne tout d'abord par son goût pour la ville nouvelle, pour l'architecture nouvelle. Rappelons-nous ses calligrammes sur la Tour Eiffel, et même sa critique inattendue de la campagne dans Poèmes retrouvés.

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  5. Un grand inventeur de mots

    Véritable pilier de la modernité poétique, Apollinaire avait le goût des mots, au point d’en inventer. Parmi ses plus célèbres néologismes, retenons « surréalisme » et « calligramme ».

    En 1917, lors de l'avant-première du célèbre ballet Parade imaginé par Cocteau, Satie et Massine, il invente le mot « surréalisme », un mouvement littéraire dont il sera considéré comme le précurseur. La même année, il monte un drame surréaliste intitulé Les Mamelles de Tirésias.

    En 1914, influencé par le futurisme et par le collage cubiste, Apollinaire envisage d’écrire un recueil d’ « idéogrammes lyriques », déclarant : « Et moi aussi je suis peintre ». Ce recueil ne paraît qu’en 1918, sous le titre de Calligrammes. Ce mot-valise est formé de la contraction de « calligraphie » et « idéogramme ». Il dispose le texte de manière graphique, de manière à former un dessin en rapport avec le sujet du texte.

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  6. Il était très proche de Picasso

    Les deux hommes se rencontrent en 1905, nouant une amitié à la fois artistique et littéraire, faite d’admiration mutuelle. Apollinaire dit à propos du tableau de son ami, « Nu sur fond rouge » (1905-1906) : « Admirable langage que nulle littérature ne peut indiquer ». De son côté, dans son tableau intitulé, « La Lecture de la lettre » en 1921, Picasso se représente accompagné d’Apollinaire, en gage de leur longue et solide amitié.

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  7. Ces transformateurs de réalité.
    Dans son recueil, il écrit :

    “Dans la plaine les baladins
    S’éloignent au long des jardins
    Devant l’huis des auberges grises
    Par les villages sans églises.

    Et les enfants s’en vont devant
    Les autres suivent en rêvant
    Chaque arbre fruitier se résigne
    Quand de très loin ils lui font signe.

    Ils ont des poids ronds ou carrés
    Des tambours, des cerceaux dorés
    L’ours et le singe, animaux sages
    Quêtent des sous sur leur passage”

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  8. Le 7e art, né il y a peu de temps, attire aussi le poète. Dans la revue Les Soirées de Paris, qu’Apollinaire fonde en 1912, il a même consacré une rubrique au cinéma. Il a été parmi l’un des premiers qui, à contre-courant du dénigrement prononcé contre le cinéma par certains de ses contemporains, a encouragé les cinématographes de cette première partie du XXe siècle. En 1917, dans une conférence appelée « L’esprit nouveau et les poètes », Apollinaire défend ce qui deviendra une industrie culturelle puissante :

    « Il eût été étrange qu’à une époque où l’art populaire par excellence, le cinéma, est un livre d’images, les poètes n’eussent pas essayé de composer des images pour les esprits méditatifs et plus raffinés qui ne se contentent point des imaginations grossières des fabricants de films. Ceux-ci se raffineront, et l’on peut prévoir le jour où le phonographe et le cinéma étant devenus les seules formes d’impression en usage, les poètes auront une liberté inconnue jusqu’à présent. (Naissance d’un art 1895-1920, textes choisis par Daniel Banda et José Moure, éd. Flammarion, coll. Champs arts n° 798). »

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  9. Cité par le réalisateur Georges Méliès (1861-1938) dans ses Mémoires — Mes mémoires, ouvrage publié à titre posthume en 1945 —, Apollinaire aurait dit : « Eh bien ! Tu vois, Monsieur (Méliès) et moi nous faisons le même métier : nous enchantons la vulgaire matière. »

    Il admirait tout autant les affiches de Leonetto Cappiello, dans la veine de cette culture populaire, que les poètes se doivent de dompter artistiquement. Le 8 octobre 1912, il écrit dans la revue L’Intransigeant : « Leonetto Cappiello a révolutionné l’art de l’affiche. Il a peuplé les rues de petits génies industriels qui, prestes, éclatants de lumières versicolores, annoncent aux passants les mérites du produit dont son talent a su dégager les éléments artistiques. »

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